Paul Hoetjes, coordinateur de la politique de la nature au ministère néerlandais des affaires économiques et de la nature, a présenté le sanctuaire Yarari à l’occasion du conseil de gestion, le 6 novembre 2015.
Yarari, comme Agoa, est un terme amérindien que l’on pourrait traduire par «havre de paix» ou «lieu de bienêtre ». Comme pour Agoa, il s’agit de protéger les mammifères marins, mais aussi les requins et les raies. Concrètement, une réglementation détaillée définit la protection de ces animaux marins dans les domaines les plus divers, comme le transport maritime, les compétitions de bateaux à moteur ou l’interdiction formelle de pêcher un requin. Yarari concerne les eaux nationales de Saba et de Bonaire, toutes deux partie intégrante du royaume des Pays-Bas, et bientôt Saint-Eustache. Sint Maarten, Curaçao et Aruba ont fait connaître leur intérêt pour le projet, mais devront le soumettre au vote de leurs élus. L’idée est de multiplier les aires marines protégées dans toute la Caraïbe, où les mammifères marins sont encore parfois chassés, comme à Saint-Vincent, Bequia et dans les Grenadines.