Caroline Fleury, qui tous les mois assure l’inventaire et le suivi scientifique des oiseaux limicoles autour de dix étangs de Saint-Martin pour le pôle scientifique de la Réserve,
a pu faire valoir que les Antilles françaises abritent un grand nombre d’espèces migratrices et résidentes lors de la réunion nationale des contributeurs à l’observatoire des limicoles côtiers, ces oiseaux qui vivent sur les zones humides côtières. L’événement s’est déroulé les 17 et 18 novembre 2015 au coeur de la Camargue, au Domaine de la Tour du Valat, centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes. Cette réunion a été pour la jeune scientifique l’occasion de rencontrer les référents nationaux au sein de l’association Réserves naturelles de France, mais aussi de parfaire ses compétences en termes de suivi des oiseaux. Bien sûr, les saisons d’observation des oiseaux migrateurs sont décalées entre Saint-Martin et la Camargue, nombre des oiseaux observés à la belle saison en Europe étant domiciliés sous les tropiques quand vient le froid.