Grâce au travail de Léa Daures, âgé de 20 ans et étudiante à la faculté des sciences de Montpellier, l’atlas des sites de pontes des tortues marines est aujourd’hui mis à jour. Créé il y a cinq ans par Pauline Malterre, à l’époque chargée de mission scientifique à la Réserve, et Éric Delcroix, responsable à ce moment-là du réseau tortues marines en Guadeloupe, cet atlas récapitule l’état des lieux de la qualité de toutes les plages fréquentées par les tortues en période de ponte. En stage volontaire post-licence, Léa a arpenté l’ensemble des plages concernées afin de constater leur évolution en 2014. En se basant sur les données existantes, elle a noté tous les changements survenus en matière de surface des plages, de disparition ou d’augmentation de la végétation, de nouvelles constructions, d’implantation de nouveaux aménagements susceptibles de perturber les pontes en raison, par exemple, d’émission de lumière ou de bruit. Cet atlas existe pour chaque zone de ponte des tortues marines dans toutes les Antilles françaises et sa mise à jour régulière est un outil supplémentaire pour la préservation des tortues marines.
Un atlas pour la protection des tortues
Léa Daures à l’îlet Pinel, sur le terrain