Action CS3 Développer et tester la réhabilitation corallienne et espèces associées (priorité 2)

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Le lambi, que l’on a tendance à imaginer sédentaire, peut se déplacer sur plusieurs kilomètres, à raison d’un kilomètre par jour et être présents jusqu’à 100 mètres de profondeur. Par ailleurs, ses larves sont emportées par les courants, ce qui complique encore la mission de l’OFB.
Le lambi, que l’on a tendance à imaginer sédentaire, peut se déplacer sur plusieurs kilomètres, à raison d’un kilomètre par jour et être présents jusqu’à 100 mètres de profondeur. Par ailleurs, ses larves sont emportées par les courants, ce qui complique

Une mission pour lutter contre le trafic de lambis

Présent une première fois à Saint-Martin en 2020, Julien Lopez Pardo, agent de l’OFB (Office français de la biodiversité), a rendu de nouveau visite à la réserve naturelle en avril 2022 afin de présenter les premiers résultats de son travail. Sa mission, liée au trafic de lambis dans la Caraïbe, est basée sur le développement d’un outil qui aiderait la police à déterminer la provenance de cette espèce protégée et en voie de disparition, dont la pêche et l’importation sont réglementées en France. Ce qui alimente un trafic ciblé par les douaniers et les inspecteurs de l’Environnement. L’idée du projet est de voir s’il existe une empreinte-type, génétique ou isotopique (basée sur la signature énergétique des atomes), propre aux populations de lambis de chacune des îles françaises. Il s’avère que l’empreinte des premiers échantillons collectés à Saint-Martin et Saint-Barthélemy se démarque bien, ce qui n’est pas le cas en Martinique et en Guadeloupe, où les empreintes se chevauchent et ont tendance à ne pas être distinguables. Les travaux se poursuivent donc afin d’affiner les résultats et confirmer que la création de cet outil de contrôle est effectivement viable.

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Favoriser la conservation des récifs coralliens et des espèces associées

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