57 poissons-lion ont été pêchés, coupés en deux et laissés sur le lieu de leur découverte par les gardes dans les eaux de la Réserve naturelle en 2013, le but étant que d’autres poissons apprécient leur chair et finissent par en devenir prédateurs. Les analyses visant à déterminer si leur chair est contaminée par la toxine de la ciguatera continuent, les premiers résultats ayant fait apparaître que certains poissons en étaient porteurs et d’autres non, selon leur origine. Les gardes, ainsi que deux pêcheurs professionnels, continuent donc de collecter des individus, à toutes les profondeurs et sur des sites différents. Ces échantillons seront analysés par l’Institut Pasteur et permettront de déterminer avec précision sur quels sites les poissons-lions sont comestibles et sur quels sites ils ne le sont pas.
Le poisson-lion et la ciguatera
Poisson-lion | Lion fish © Julien Chalifour