Redonner vie à la mangrove

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L’équipe de l’ACED - The ACED Team © Conservatoire du littoral
L’équipe de l’ACED - The ACED Team © Conservatoire du littoral

Il sera alors temps de végétaliser la mangrove, ce que prévoit une convention signée entre l’ACED, le Conservatoire du littoral et la Réserve naturelle. Après le nettoyage et l’encadrement par le Conservatoire, la Réserve naturelle prendra le relais. Les agents de l’ACED consacreront donc les six premiers mois de 2019 à la création d’une pépinière de palétuviers et à la plantation des arbres dans la mangrove impactée. Ils bénéficieront avant cette nouvelle étape d’une formation théorique et pratique faite par Aude Berger et Anne-Marie Bouillé, qui leur exposeront le rôle écologique des zones humides, les écosystèmes de la mangrove et des étangs, mais aussi les métiers de l’environnement et notamment celui de garde du littoral. 141 000 euros auront été mobilisés pour réaliser le nettoyage des sites du Conservatoire, par l’Agence française de la biodiversité, la Collectivité sur allocation d’État et le Conservatoire du littoral.

Ce vaste programme de restauration écologique a été précédé par la prise de photos aériennes à l’aide d’un drone, plus particulièrement au-dessus des étangs, afin d’identifier l’impact sur la mangrove, de vérifier l’état des exutoires et de repérer les déchets dans les endroits les plus inaccessibles. Après cela, l’écologue Mélanie Haerteman et Anne-Marie Bouillé, chargée de mission du Conservatoire à Saint-Martin, ont effectué un état des lieux sur les étangs : mesures hydrologiques (température, oxygénation, salinité, courants), état de la faune et de la flore, mais aussi cartographie des déchets. Puis une fiche de recommandations a établi la priorité sur chaque site, les actions à éviter et celles à favoriser.
Afin de clore le dossier de subvention qui avait été présenté à l’Agence française de la biodiversité il y a un an, quelques travaux de génie écologique seront réalisés dans les semaines qui arrivent comme à l’étang de la Barrière, avec la création de chenaux afin de favoriser une remise en eau d’une partie du site, ou le nettoyage des connexions hydrauliques entre les Salines d’Orient et l’étang aux Poissons.
Coût total du projet (mission photo, mission écologique, nettoyage et travaux de génie écologique) : 89 663 euros (80% AFB et 20% Conservatoire).
L’étang de la Barrière - Barrier Pond © Conservatoire du littoral
L’étang de la Barrière - Barrier Pond © Conservatoire du littoral

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Maintenir ou améliorer l’état écologique des étangs

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