Nous vous parlions en avril dernier du projet de mise en réseau d’aires marines protégées des pays limitrophes de l’Océan Atlantique, Nord et Sud. Portée par la Commission européenne, l’idée a vu le jour après que Romain Renoux, coordinateur du projet européen BEST pour les îles de la Caraïbe et représentant du sanctuaire Agoa de protection des mammifères marins à Saint-Martin, ait présenté à Bruxelles les actions menées par Agoa et la Réserve naturelle dans le cadre de la mission Megara, sur les corridors de migration des baleines à bosse, qui ne connaissent pas les frontières. Séduite, la commission européenne avait décidé de financer la mise en place d’ateliers de travail avec les aires marines protégées déjà impliquées sur ces sujets, mais aussi avec les pays désireux d’améliorer leurs connaissances au sujet de ces corridors de migration. Et c’est ainsi que le premier atelier s’est tenu du 15 au 17 mai à Saint-Martin, au Beach hôtel. Saint-Martin, Sint Maarten, Saint-Barth, la Guadeloupe, la Martinique, les Bermudes, Les États-Unis, les Pays-Bas et le Cap Vert ont ainsi pu partager leurs expériences et leurs connaissances. Tous ces territoires reliés par les couloirs de migration des baleines à bosse sont bien conscients qu’il est important que chaque pays fasse son travail de protection pour une protection efficace des grands mammifères marins. Pour Saint-Martin, Julien Chalifour, en charge du pôle scientifique de la Réserve, et Michel Vély, président de l’association Megaptera, ont exposé ensemble les résultats des trois missions Megara réalisées en 2014, 2015 et 2017, faisant valoir ainsi l’importance de la zone de reproduction.
Réunion sans frontières sur les baleines à bosse
Les participants à l’atelier - Workshops participants
Michel Vély expose les résultats de Megara - Michel Vély presents the results of Megara