Le 22 octobre 2014, la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, et la ministre de l’outremer, George Pau-Langevin, lors de leur visite officielle en Guadeloupe, ont présidé l’installation du conseil de gestion du sanctuaire Agoa de protection des mammifères marins dans les Antilles françaises. Le 21 mai 2015, ce conseil de gestion a tenu sa première réunion à la préfecture de Fort-de-France. Ses 53 membres ont élu Yvon Combes au poste de président, pour une durée de trois ans. Actuellement premier viceprésident de l’association des maires de Guadeloupe, Yvon Combes a fait toute sa carrière professionnelle au sein de l’Office national des forêts et a oeuvré à la mise en place du Parc national de la Guadeloupe. Ramona Connor, deuxième viceprésidente de la Collectivité de Saint-Martin, fait partie des trois vice-présidents du conseil. Afin de faciliter le fonctionnement du sanctuaire Agoa, le conseil de gestion a mis en place un bureau de seize membres, au sein duquel Saint-Martin est bien représenté, avec Bulent Gulay, président de l’association Métimer ; Stéphane Mazurier, viceprésident de Métimer ; Kate Richardson, directrice de l’Office du tourisme et Nicolas Maslach, directeur de la Réserve naturelle. Le conseil a rendu son premier avis, à l’unanimité, en se prononçant contre une campagne océanographique utilisant les techniques de prospection sismique, compte tenu des niveaux de puissance émis, susceptibles d’entraîner des impacts importants sur les mammifères marins. Une commission de coopération internationale a également été créée, afin de travailler sur la meilleure stratégie pour la protection des mammifères marins dans la région caraïbe, mais aussi au-delà. Les membres du bureau se sont réunis à Saint-Barthélemy le 29 septembre, puis le conseil de gestion s’est réuni à Saint-Martin le 6 novembre 2015 (détails dans le prochain journal).
Le conseil de gestion d’Agoa au travail
Créé le 23 octobre 2012, le sanctuaire Agoa couvre une superficie de 143 256 km2, soit la totalité de la zone économique exclusive des Antilles françaises. Son objectif est de garantir un bon état de conservation des mammifères marins en les protégeant, ainsi que leur habitat, et d’évaluer les impacts directs ou indirects, avérés ou potentiels, des activités humaines.