Le projet européen BEST avance à grands pas. Sur le terrain, Romain Renoux, en charge du pôle coopération régionale et éducation de la Réserve naturelle, en compagnie d’Amandine Vaslet, chargée de mission par le CAR-SPAW qui coordonne le projet avec la Réserve, continuent de consulter les acteurs locaux dans les différentes îles. L’objectif de ces rencontres est d’identifier les enjeux de biodiversité pour optimiser leur sauvegarde, en se basant sur les études scientifiques existantes, dans les 15 territoires européens de la Caraïbe : français (Guadeloupe, Martinique, Saint-Barth, Saint- Martin), néerlandais (Aruba, Bonaire, Curaçao, Saba, Saint-Eustache, Sint Maarten) et britanniques (Anguilla, Iles Vierges Britanniques, Îles Cayman, Montserrat, Turks et Caicos). Une fois bouclé, le projet BEST permettra à la commission européenne de disposer des informations indispensables pour choisir les projets les plus judicieux et les financer, pour que chaque euro investi soit efficace.
À Saint-Barthélemy, le 22 janvier 2015, ils se sont entretenus avec l’Agence territoriale de l’environnement et l’association Saint-Barth essentiel.
À Saba, du 24 au 26 mars 2015, la tenue du conseil d’administration de la Dutch Caribbean Nature Alliance leur a donné l’occasion unique de rencontrer les représentants des six îles néerlandaises de la Caraïbe et de valider avec eux les premières propositions de travail.
Le 17 mars, à Anguilla, ils se sont entretenus avec les représentants du ministre de l’Environnement et son bras armé, la Anguilla National Trust. Ensemble, ils ont validé les propositions d’identification des 11 sites à considérer en priorité, à terre et en mer. L’île de Sombrero en fait partie, pour ses récifs coralliens, son avifaune et la présence de reptiles endémiques. Les sites de Dog Island et de Scrub Island ont bien entendu été retenus, ainsi que les 25 étangs d’Anguilla, qui constituent un réservoir important de biodiversité, parmi lesquels 12 sont considérés comme majeurs.
En Guadeloupe le 23 avril, dans les locaux du Parc national, ils ont participé à une table ronde où étaient représentés le ministère de l’Écologie, le Conservatoire du littoral, l’Agence des aires marines protégées, le Conseil régional de Guadeloupe, le Conservatoire botanique de Guadeloupe, l’Office national des forêts, le CAR-SPAW, ainsi que plusieurs associations locales de protection de la nature. Romain Renoux et Amandine Vaslet ont présenté une carte de l’archipel guadeloupéen exposant les enjeux de la biodiversité de ces îles. Les débats ont permis de préciser les délimitations de ces zones prioritaires de conservation de la biodiversité, en prenant en compte auprès de leurs sources les données les plus récentes. BEST @ Saint-Barth