Améliorer la gestion des Aires Marines Protégées (AMP) en renforçant la coopération régionale est une volonté forte pour les réseaux TEMEUM (TErres et MErs UltraMarines), l’Agence des aires marines protégées et le CaMPAM, qui avaient invité les gestionnaires d’AMP du Nord des Petites Antilles à participer à un Atelier technique des espaces naturels.
Cet atelier était organisé sur la base d’une collaboration technique, du 12 au 16 décembre 2011 à Saint-Claude, en Guadeloupe.
La Réserve naturelle de Saint-Martin était là, ainsi que le Parc naturel régional de la Martinique, les DEAL Martinique et Guadeloupe, le Parc national de la Guadeloupe, la Réserve naturelle de Petite-Terre, la Réserve naturelle de Saint-Barth, le Marine park de Saint-Eustache et le Marine park de Sint Maarten. Haïti, qui déplore le dépeuplement de ses eaux et souhaite mettre en place une AMP dans une zone de pêche, était représentée par un membre du ministère haïtien de l’environnement et un membre d’une association environnementale.
Cet atelier a permis des échanges très fructueux entre la vingtaine de gestionnaires et les intervenants, notamment sur l’art et la manière de gérer une AMP, de conduire une négociation ou un management participatif avec les usagers d’une AMP ou encore de mener une enquête de perception d’une AMP.
L’Agence des Aires Marines Protégées a fait le point sur le sanctuaire pour les mammifères marins aux Antilles françaises (AGOA) et le CARSPAW (Centre d’activité régional pour les aires et les espèces spécialement protégées), qui oeuvre pour la protection et la mise en valeur des milieux marins de la Caraïbe, est intervenu.
TE ME UM a présenté les financements que tout gestionnaire d’espaces naturels ultramarins est habilité à mobiliser en matière de formation et la Dutch caribbean nature alliance, basée à Bonaire, a informé des financements qu’elle dédie aux AMP de la Caraïbe, en présentant certains programmes déjà réalisés.
Le CaMPAM, dont la mission est de soutenir la création et la gestion des AMP dans la Caraïbe et dont le réseau ne dénombre pas moins de 200 de ces aires, a également partagé son expérience avec l’assistance.
L’atelier s’est terminé sur le terrain, aux Îlets Pigeon, par une sympathique séance de whale watching, permettant d’introduire une réflexion sur l’activité pratiquée par des sociétés privées, les interactions avec les pêcheurs et le sanctuaire AGOA.