Objectif à long terme n°6 : Management et soutien - MS

Objectif à long terme n°6 : Management et soutien - MS

Objectif à long terme n°6 : Management et soutien - MS

- Une partie de la donation de coquillages - A portion of the donated shells
- Une partie de la donation de coquillages - A portion of the donated shells

Action MS20 Rechercher de nouveaux moyens de financement

Un stage pour optimiser les finances de la Réserve

Camille Truc-Delprat, étudiante en Master 2 « Economie de l’environnement et des ressources naturelles » à l’école d’économie de Toulouse – Toulouse School of Economics – est en stage à la Réserve naturelle du 24 mai au 24 septembre 2021. L’objet de son stage est de rechercher et de proposer des dispositifs financiers innovants sur la base des services rendus au territoire de Saint-Martin par les espaces protégés de la réserve naturelle.

Action MS32 Faire de la RNN un vecteur de promotion du patrimoine naturel (priorité 1)

Des milliers de coquillages en cadeau

Le 18 février 2021, la Réserve a été sollicitée par un particulier, M. Lamorlette, désireux de lui faire don d’une collection de coquillages. Stockés dans le garage qu’il vient de louer à Concordia, des milliers de coquilles avaient été ramassées ou pêchées localement par le précédent occupant des lieux, connu sous le sobriquet de Shell man et récemment décédé. Il aura fallu quatre voyages en pickup pour transporter cette banque de coquillages vers les locaux techniques de la réserve, à l’anse Marcel. Le triage est en cours et l’objectif est de constituer une collection en ne gardant que les plus beaux spécimens, qui pourront être exposés dans le cadre de l’ICBI et être utilisés lors des interventions pédagogiques. Les coquillages non retenus seront remis à la mer, dans l’idée qu’ils constituent un habitat naturel pour la faune marine (bernard-l’hermite, alevins…).

- 3000 à 5000 chèvres en liberté à Saint-Barth - 3000 to 5000 wild goats in Saint Barth
- 3000 à 5000 chèvres en liberté à Saint-Barth - 3000 to 5000 wild goats in Saint Barth

MobBiodiv’Restauration des milieux terrestres : les gagnants

Dans le cadre du Plan France Relance, l’OFB a lancé un appel à projets intitulé « MobBiodiv’Restauration des milieux terrestres 2021 ». Le comité de sélection Antilles, dont fait partie Julien Chalifour, s’est réuni en visioconférence le 26 mai, pour examiner et évaluer les quatre projets retenus pour les Antilles :

  • Restauration écologique de l’ancienne décharge communale en jardin botanique xérophile à l’anse Bertrand (Guadeloupe).
  • Restauration écologique et confortement des boisements à Bois-Jolan/Helleux à Sainte-Anne en Guadeloupe, afin notamment de lutter contre l’érosion et favoriser la ponte des tortues marines..
  • Revégétalisation de l’espace urbain et périurbain antillais en faveur des pollinisateurs, en introduisant en ville des espèces végétales endémiques et leurs pollinisateurs favoris (Guadeloupe et Martinique).
  • La capture de chèvres divagantes et la plantation d’arbres locaux à Saint-Barthélemy. 3000 à 5000 chèvres vivent en liberté sur les mornes de Saint-Barth et mettent à mal la végétation, au détriment d’autres espèces et des fonds marins côtiers. Les résultats de l’examen de ces dossiers seront bientôt communiqués et les lauréats bénéficieront d’un accompagnement financier pour la mise en oeuvre des actions retenues.

Récréafish une étude pour tous les pêcheurs non professionnels

Le 26 mai également, Julien Chalifour a participé à une visioconférence organisée par l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) Martinique, afin de faire le point sur la contribution de la réserve au programme Récréafish, étude sur la pêche récréative en mer dans les Antilles françaises. Cette étude concerne tous les pêcheurs non professionnels et toutes les pratiques : pêche à pied, en apnée, du bord ou depuis une embarcation. L’objectif est de collecter des informations fiables sur le poids de la pêche maritime de loisir aux Antilles, méconnu jusqu’à présent, les impacts économiques de l’activité, le profil des pêcheurs, ainsi que les principales captures ciblées par ces derniers. La mission de la réserve naturelle, relais local dans ce programme, est de centraliser les données transmises par les participants à Saint-Martin et Saint-Barthélemy et d’établir un contact régulier avec eux. Le lancement du programme a bien eu lieu à Saint-Barth, où les pêcheurs ont reçu un carnet de suivi dans lequel ils inscrivent toutes leurs sorties et toutes leurs captures sur un an. Il a en revanche été décalé de quelques mois à Saint-Martin, en raison notamment de l’interdiction de pêcher liée à la blessure mortelle infligée par un requin à une baigneuse en décembre 2020. Á l’issue de cette année, les contributeurs recevront la synthèse décrivant la pêche de loisir sur leur territoire et participeront à un tirage au sort où seront attribués des bons d’achat de 50 à 150 euros à utiliser dans des magasins d’équipement de pêche.

Le comité national Ifrecor s’est tenu à Saint-Martin en 2019 - The national Ifrecor committee met in Saint Martin in 2019
Le comité national Ifrecor s’est tenu à Saint-Martin en 2019 - The national Ifrecor committee met in Saint Martin in 2019

Ifrecor et la Réserve naturelle

Nicolas Maslach et Julien Chalifour ont été auditionnés le 26 mai 2021 en visioconférence par le bureau d’études chargé par l’Etat de réaliser un audit du fonctionnement de l’Ifrecor (Initiative française pour le corail), tant au niveau national qu’au niveau des comités locaux. A Saint-Martin, faute de demande officiellement formulée par un élu local, la réserve naturelle est le relais technique local officieux – mais efficace – de l’Ifrecor depuis des années, en collaboration avec la DEAL. Elle représente un territoire d’expérimentation précieux pour l’Ifrecor, au travers des suivis scientifiques des fonds marins, de la production d’indicateurs sur l’état de santé des récifs et des herbiers, du tableau de bord PAMPA, sans oublier une thèse sur les herbiers locaux. Tous deux ont mis en lumière la contribution de la réserve à l’Ifrecor, mais aussi l’intérêt de cette initiative pour la réserve et pour le territoire. Julien Chalifour est par ailleurs également membre du comité local Ifrecor de Saint-Barthélemy. Gageons que cette contribution locale abonde à la mise en avant de l’importance du maintien de l’Ifrecor, ainsi qu’à la nécessité d’une évolution du processus de mise en place d’un comité local.

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