L’optimisation des moyens pour assurer la qualité des missions

L’optimisation des moyens pour assurer la qualité des missions

L’optimisation des moyens pour assurer la qualité des missions

Depuis le passage d’Irma, la vie de la Réserve a repris un cours un peu plus normal le 22 novembre avec la participation de Nicolas Maslach et de Franck Roncuzzi au “Copolen”, le comité de pilotage de la police de l’environnement, en Guadeloupe. Organisée à la demande du parquet de Basse-Terre, cette réunion a eu pour objectif de mettre en place une stratégie opérationnelle de contrôle des espaces protégés régi par le code de l’environnement. Les quatre thèmes concernés lors de ce comité ont été l’assainissement, l’urbanisme, les espèces protégées et la pollution. Le directeur de la Réserve de Saint-Martin, Nicolas Maslach, et le responsable du pôle aménagements, surveillance et police de l’environnement, Franck Roncuzzi, ont travaillé aux côtés des procureurs de Basse-Terre, d’une juriste, du directeur de la Direction de l’environnement (DEAL) et de représentants de la gendarmerie, du Conservatoire du littoral, de l’ONCFS, de l’ONF, de l’Agence française de la biodiversité et de la Réserve de Saint-Barthélemy.

 

1er Copolen de Saint-Martin Le premier comité de pilotage de la police de l’environnement (Copolen) de Saint-Martin s’est tenu mi-décembre, dans l’objectif de mettre en place une stratégie de contrôle en matière de police de l’environnement. Cette stratégie a été examinée en relation avec l’urbanisme et le plan de prévention des risques, en présence de la Réserve, du vice-procureur Yves Paillard, du président Daniel Gibbs, de la préfète Anne Laubies, du directeur du service de l’urbanisme et de représentants de la DEAL, de la gendarmerie et de la Collectivité.
Bye bye Romain!
Bye bye Romain!

Arrivé à la Réserve naturelle en 2010, Romain Renoux quitte Saint-Martin pour Monaco, où il sera prochainement en charge de coordonner les fonds dédiés à l’ensemble des aires marines protégées (AMP) de Méditerranée, puis de la mise en place d’un mécanisme d’attribution de subventions en faveur de ces AMP. Son expérience au sein du projet européen BEST, qui comporte une belle similarité et dont il a été responsable pour le hub caraïbe de 2013 à 2017, lui sera très utile. Également correspondant du sanctuaire Agoa à Saint-Martin, il se félicite que l’ensemble des actions menées à Saint-Martin fasse l’objet d’une reconnaissance de l’ensemble des partenaires sur le rôle de “hub” que joue l’île dans la Caraïbe en matière de protection des océans et des mers. À l’heure du départ, il se remémore les moments forts qu’il a connus à Saint-Martin, dont la première convention de partenariat signée avec un établissement scolaire - le collège de Quartier d’Orléans - en 2010 ; l’aménagement du sentier de découverte de l’étang de la Barrière, avec le Conservatoire du littoral ; l’identification de 818 espèces marines lors d’une mission scientifique en avril 2012 et surtout la promotion de la coopération régionale, qu’il a mené dans tout le bassin caraïbe. “Il nous faut rester vigilants au quotidien pour la préservation du patrimoine naturel de Saint-Martin et garder intacte notre capacité à nous indigner lors des atteintes à l’environnement,” nous a-t-il confiés avant de partir.

36ème congrès des réserves de France - 36th conference for French Nature Reserves
36ème congrès des réserves de France - 36th conference for French Nature Reserves

300 personnes ont participé au congrès annuel des réserves naturelles de France (RNF), qui s’est tenu du 29 mai au 2 juin 2017, à Schoelcher, en Martinique. La Réserve de Saint-Martin était représentée par son directeur, Nicolas Maslach, accompagné de Julien Chalifour, en charge du pôle scientifique, et de Franck Roncuzzi, responsable du pôle Police de la nature. Cette grand-messe des réserves de France voit chaque année l’élection des bureaux et la constitution des différentes commissions. Ainsi, Franck Roncuzzi participe à la commission Police et personnel et Julien Chalifour à la commission scientifique. Et tous les trois font partie de la commission outre-mer, qui célébrait ses dix ans. L’événement a été l’occasion pour la Réserve de Saint-Martin d’échanger avec ses homologues de l’hexagone sur les problématiques communes et les chantiers en cours ou prévus, dont les enjeux dépassent le niveau local. La commission outremer a débattu de l’ensemble de ses compétences et s’est particulièrement intéressée aux mesures compensatoires qu’une réserve peut exiger d’un aménageur à l’occasion d’impacts à l’environnement. Elle a notamment réfléchi au type de compensations possibles et aux bonnes manières de les utiliser en faveur des espaces naturels. Un dernier atelier a réuni toutes les réserves afin de traiter du statut des gestionnaires : 60% des réserves étaient gérées il n’y a pas si longtemps des associations, mais ne sont plus que 40% aujourd’hui.

Théo Tondu
Théo Tondu

Théo Tondu, né à Saint-Martin il y a 20 ans, a été accueilli à la Réserve naturelle pour un mois de stage, entre février et mars 2017.

Étudiant en métropole, il prépare un BTS pêche et gestion de l’environnement marin et a enrichi ses connaissances en travaillant avec le pôle scientifique de la Réserve naturelle, mais aussi en participant sur le terrain aux patrouilles avec les gardes. Sa mission principale a consisté à affiner la cartographie existante des différentes espèces de cactus dans la Réserve, notamment à Tintamare.

Jade QuéréUne nouvelle recrue bénévole

Nouvelle arrivée sur l’île, Jade Quéré est titulaire d’un Master 2 en communication des organisations.

Spontanément, elle a proposé à la Réserve naturelle de travailler bénévolement avec l’équipe en place afin d’améliorer la communication à l’égard des institutions et du grand public. Merci Jade!

Jade Quéré
Jade Quéré

Nouvelle arrivée sur l’île, Jade Quéré est titulaire d’un Master 2 en communication des organisations.

Spontanément, elle a proposé à la Réserve naturelle de travailler bénévolement avec l’équipe en place afin d’améliorer la communication à l’égard des institutions et du grand public. Merci Jade!

Pinel
Pinel

C’est en Guyane, à Cayenne, que le Conseil des rivages français d’Amérique (CRFA) s’est tenu, les 16 et 17 juin 2016.

L’ensemble des antennes américaines du Conservatoire du littoral était là, ainsi que les élus concernés, parmi lesquels le sénateur Guillaume Arnell, qui représentait Saint-Martin. Chaque antenne a présenté ses actions en cours en matière de foncier, de gestion et d’aménagement. Un programme d’actions sur les 5 ans à venir a été présenté pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Autre avancée d’importance: la mise en place d’un comité de gestion des sites du Conservatoire du littoral à Saint-Martin. Ce comité se réunira annuellement et sera composé du Conservatoire et de la Réserve naturelle bien sûr, mais aussi de la Collectivité, de la Préfecture et de la DEAL, ainsi que des membres ponctuellement invités selon les sujets abordés.

Formation police en Martinique

Julien Chalifour, en charge du pôle développement scientifique, et le garde Christophe Joe

ont tous deux suivi une formation «Police de la nature», à Schoelcher, en Martinique, du 6 au 24 juin 2016. L’ATEN, organisme de formation des gestionnaires d’espaces naturels, a financé cette formation initiale obligatoire. Elle est en effet indispensable pour acquérir les connaissances techniques qui leur permettront de solliciter une assermentation, laquelle leur donnera certaines compétences de Police de la nature.

Du nouveau à Pinel

Les deux restaurants et la boutique installés sur l’îlet Pinel ont renouvelé les autorisations d’occupation temporaire que leur accorde depuis 2007 le Conservatoire du littoral.

Un audit devra être réalisé par les bénéficiaires des restaurants, afin de faire le bilan des consommations énergétiques nécessaires au bon fonctionnement des établissements. Cet audit servira de base à l’installation d’énergies alternatives, plus en accord avec la protection de l’environnement que les générateurs encore utilisés actuellement. Bonne nouvelle : la zone de plage publique va très prochainement être matérialisée par des cordages et des toilettes publiques sont en cours d’installation.

 

Le Grand étang des Terres Basses |The Great Pond in the Lowlands
Le Grand étang des Terres Basses

Le premier comité de gestion spécifiquement consacré aux sites du Conservatoire du littoral à Saint-Martin s’est tenu le 15 novembre 2016 en préfecture, en présence notamment de la préfète Anne Laubies, du sénateur Guillaume Arnell et du délégué Outre-mer pour le Conservatoire, Alain Brondeau.

Le rapport d’activités 2016 a été présenté à cette occasion, ainsi que les projets pour 2017. Parmi les interventions des participants, on retiendra que la perte de profondeur des étangs pose problème, leur désenvasement faisant d’ailleurs partie des préconisations de l’étude réalisée sur les étangs en 2011. Guillaume Arnell s’est par ailleurs dit favorable à une cogestion des étangs entre le Conservatoire, la Réserve et la Collectivité, qui souhaite être associée aux richesses de son patrimoine classé. Cette option a été favorablement accueillie par tous. Le comité de gestion a approuvé le principe d’une cogestion du site du Galion entre la Réserve naturelle et la Collectivité.

Julie Walker
Julie Walker

Bienvenue à Julie Walker à Saint-Martin! Début janvier, la nouvelle représentante du Conservatoire du littoral à Saint- Martin et à Saint-Barthélemy

a repris avec enthousiasme le flambeau que lui a remis Olivier Raynaud, aujourd’hui directeur de l’Agence territoriale de l’environnement de Saint- Barth. Juriste spécialisée dans le droit de l’environnement, Julie Walker nous arrive du Conservatoire des espaces naturels d’Aquitaine. Elle y était responsable du département de la Gironde, où ses missions principales ont consisté à favoriser la connaissance, la protection, la gestion et la valorisation des espaces naturels.

Elle a pratiqué à la fois la maîtrise foncière, que ce soit par acquisition ou par conventionnement, et la gestion de site, ce qui représente un atout important pour le Conservatoire du littoral. Toute l’équipe de la Réserve naturelle se réjouit de son arrivée et lui fait part de ses encouragements.
Ashley Daniel en patrouille en mer avec son collègue Steeve Ruillet | Ashley Daniel patrolling at sea with her colleague, Steeve Ruillet
Ashley Daniel en patrouille en mer avec son collègue Steeve Ruillet | Ashley Daniel patrolling at sea with her colleague, Steeve Ruillet

L’équipe des trois gardes s’est renforcée avec l’arrivée d’Ashley Daniel, 20 ans, embauchée en contrat avenir depuis le 1er juillet 2015. Ce contrat d’un an est éventuellement renouvelable. Ashley a posé sa candidature pour travailler à la Réserve naturelle après avoir obtenu son baccalauréat, parce qu’elle aime les animaux, la nature et travailler en plein air. «J’aime beaucoup faire partie du personnel de la Réserve, je vois comme tout le monde travaille ensemble et c’est super. Je découvre plein de choses nouvelles, dont les patrouilles en mer et j’adore la navigation,» nous dit-elle. Reste à souhaiter à Ashley de saisir sa chance et de renforcer ses connaissances au travers de ses expériences et des formations qu’elle aura la possibilité de suivre

Les gardes de la Réserve naturelle de Saint-Martin ont procédé à 155 patrouilles en mer entre le 1er janvier et le 1er octobre 2015, dont 60 patrouilles depuis le 1er mai. Sur ces 60 contrôles, seulement 13 sont considérés comme «non conformes» et ont donné lieu à un avertissement oral ou à un procès-verbal. Les gardes se conforment à un plan de contrôle bien défini, inclus dans le plan de contrôle national qui rassemble toutes les actions de police de la nature de toutes les entités : réserves et parcs naturels, parcs marins, direction de la mer, Office national des forêts, Office national de la chasse et de la faune sauvage…
Le forum régional des gestionnaires d’aires marines protégées | The regional forum for the protection of marine areas
Le forum régional des gestionnaires d’aires marines protégées | The regional forum for the protection of marine areas

Les 25 et 26 juin 2015, les principaux gestionnaires d’aires marines protégées dans les Antilles françaises se sont retrouvés à l’hôtel Mercure dans un seul but : avancer dans la bonne direction. La Réserve naturelle de Saint- Martin était représentée en force, aux côtés du Conservatoire du littoral, de l’Agence de l’Environnement de Saint-Barth, du Parc national de Guadeloupe, du sanctuaire Agoa et des Directions de l’environnement (DEAL) de Martinique et de Guadeloupe. Ce forum régional, émanation du forum national des gestionnaires d’aires marines protégées, avait pour objectif de mettre en contact tous les acteurs du secteur afin qu’ils partagent leurs expériences et leurs connaissances, et mettent en commun leurs moyens pour mener au mieux leurs actions de conservation. Une vingtaine de sujets ont été abordés, parmi lesquelles la nouvelle loi sur la biodiversité dont le principe est d’éviter, réduire et compenser les atteintes à la nature, sous son angle caribéen. Cette notion nouvelle de «compensation» trouvera par exemple son application dans le projet du grand port maritime de Guadeloupe, avec un programme de mesures de restauration incluant le transfert des colonies coralliennes menacées par le tracé du nouveau chenal. Le projet de création d’un réseau chargé de suivre l’état de santé du milieu marin dans la zone des Îles du Nord - Saint-Martin, Sint Maarten, Saint-Barth, Anguilla, Saba et Saint-Eustache - a fait l’objet d’une présentation, afin d’améliorer les résultats, harmoniser et faciliter la tâche des gestionnaires qui travaillent aujourd’hui sur les mêmes sujets, mais isolément. Également, la gestion de la fréquentation – voire la surfréquentation – du public dans les aires marines protégées était inscrite à l’ordre du jour. Cet atelier visait à faire définir un cahier des charges optimal prenant en compte le délicat équilibre entre la capacité d’accueil des sites, le maintien des activités économiques et la conservation des écosystèmes.

L’étang de la Barrière | The Barrière pond
L’étang de la Barrière | The Barrière pond

Le Conservatoire, propriétaire de deux parcelles qui rendraient bien service à la Collectivité dans le cadre du projet de construction de la nouvelle station d’épuration (STEP) de Quartier d’Orléans, a proposé à cette dernière d’échanger une partie de ces terrains contre un site naturel situé en bordure des berges de l’étang de la Barrière, à Cul-de-Sac. L’échange est gagnant-gagnant : la future STEP, prévue pour traiter les eaux usées équivalentes à 18 000 habitants, nécessite une grande surface pour sa mise en place ; et le Conservatoire, pour sa part, aura la possibilité de gérer les berges de l’étang. Cette gestion, tout à fait logique, n’est aujourd’hui possible sur aucun étang, la propriété du Conservatoire se limitant aux eaux des quatorze étangs concernés.

Le parking de la résidence Mont Vernon | The parking lot at Mont Vernon Residence
Le parking de la résidence Mont Vernon | The parking lot at Mont Vernon Residence

La plupart des sites du Conservatoire du littoral sont vierges de toute activité commerciale, mais Saint-Martin fait exception à la règle, dans la mesure où certaines structures étaient présentes au moment de l’attribution des parcelles au Conservatoire par l’État, à Pinel notamment. Leur maintien a été accordé par le Conservatoire, qui a mis en place des autorisations d’occupation temporaires (AOT) pour les deux restaurants et la boutique, qui ont par ailleurs respecté les exigences du Conservatoire en matière de valorisation de leur environnement: limitation des surfaces exploitées, intégration paysagère des structures, gestion de l’eau, de l’énergie et des déchets… Ces 3 premières AOT touchant à leur fin, elles vont être renouvelées cette année. Leur produit, comme toujours, sera utilisé à la valorisation environnementale des sites du Conservatoire et de la Réserve. Parallèlement, une nouvelle AOT a été mise en place avec l’association des propriétaires de la résidence Mont Vernon, dont le parking empiète sur le périmètre du Conservatoire. Les fonds perçus permettront la construction d’un observatoire aux oiseaux aux abords de l’étang de la Barrière, meilleur étang de l’île en matière de «birdwatching», puisqu’il arrive que l’on puisse y observer plus de 1000 oiseaux en seulement un quart d’heure. Cette année, une AOT sera accordée pour la première fois à l’hôtel Club Orient, dont un morceau de plage grignote la propriété du Conservatoire.

Caroline Fleury
Caroline Fleury

85 espèces d’oiseaux, parmi lesquelles 55 espèces protégées, sont observables à Saint-Martin, qui peut s’enorgueillir à juste titre de sa richesse ornithologique. Depuis 2008 et la création du pôle scientifique de la Réserve naturelle, plusieurs espèces font l’objet d’un suivi scientifique, qui consiste à régulièrement observer, inventorier et compter ces oiseaux sur plusieurs sites spécifiques. Depuis février 2015, ce pôle s’est renforcé avec l’arrivée de Caroline Fleury, qui bénéficie d’un contrat d’avenir d’une durée d’un an renouvelable. À 26 ans, cette jeune scientifique est titulaire d’une licence sciences de la terre et de l’environnement et d’un master en gestion des risques naturels et technologiques. Tous les mois, elle assure l’inventaire et le suivi scientifique des oiseaux limicoles autour de dix étangs, mais aussi, une fois par semaine, du noddi brun et du paille-en-queue, à Tintamare, Caye Verte et au Rocher Créole. Ces données, incluses dans le rapport annuel de la Réserve, sont destinées à être partagées afin d’enrichir les connaissances nationales et internationales au sujet de ces oiseaux protégés. Cette nouvelle recrue permet au Pôle scientifique d’accroitre ses capacités de travail et de prendre en charge de nouvelles problématiques pour une meilleure préservation du patrimoine naturel de Saint-Martin. Actuellement en cours de formation, Caroline verra prochainement s’étendre ses responsabilités à l’ensemble des problématiques terrestres, notamment aux suivis de la flore de notre ile et de ses espèces patrimoniales et envahissantes.

Olivier Raynaud
Olivier Raynaud

Bienvenue à Olivier Raynaud à Saint-Martin! Le nouveau chargé de mission du Conservatoire du littoral reprend avec enthousiasme le flambeau que lui a remis Béatrice Galdi. Titulaire d’un master en management public de l’environnement et spécialisé dans le pilotage des plans d’action d’initiatives de sauvegarde de la biodiversité, le CV de ce jeune et néanmoins brillant scientifique est déjà très cosmopolite après plusieurs expériences en Martinique, à Madagascar et aux Comores et une mission de suivi de biodiversité et de lutte contre l’invasion de fourmis folles jaunes sur l’atoll américain Johnston, en plein coeur de l’Océan pacifique. Toute l’équipe de la Réserve naturelle se réjouit de son arrivée et lui fait part de ses encouragements.

Stages nature pour quatre policiers territoriaux

Comme deux de leurs collègues, qui avaient suivi un stage pratique d’une semaine en juin 2014, quatre nouveaux agents de la police territoriale récemment commissionnés doivent effectuer plusieurs stages dans d’autres services, comme la gendarmerie, la PAF ou la Réserve naturelle. Ils sont ou seront prochainement accueillis à la Réserve pour se familiariser sur le terrain à tous les aspects de la police de la nature : patrouille avec les gardes, application du code de l’environnement, sensibilisation du public, découverte des espèces protégées…

Pinel
Pinel

À Pinel, où les bateaux à moteur – souvent hors-bord – avaient tendance à mouiller le plus près possible du rivage, les baigneurs peuvent depuis quelques semaines profiter des joies de la mer en toute sécurité, sans craindre les hélices. À l’aide de bouées, les gardes de la Réserve ont en effet délimité une zone de baignade d’une quarantaine de mètres de largeur tout le long de la plage. Un chenal d’accès au ponton où accostent les navettes est pour sa part interdit à la baignade.

Territorial Chief of Police on the Reserve’s boat
Le chef de la police territoriale sur le bateau de la Réserve

Après avoir reçu le 7 mars le nouveau chef de la police territoriale, Albert Conner, la Réserve naturelle a accueilli deux agents de cette même police, Albert Minville et Franklin Flanders. Récemment commissionnés police de la nature après un stage en Guadeloupe, les deux hommes devaient effectuer un stage pratique en Réserve naturelle afin de se familiariser aux missions de surveillance, aux techniques d’interpellation et d’une manière générale à tous les aspects de la police de l’environnement. Ce qu’ils ont fait avec beaucoup d’intérêt pendant une semaine, du 10 au 17 juin.

De gauche à droite From left to right: Romain Renoux, François Gauthiez et Aline Hanson
De gauche à droite From left to right: Romain Renoux, François Gauthiez et Aline Hanson

En visite à Saint-Martin le 17 février, François Gauthiez, directeur-adjoint de l’Agence des aires marines protégées (AAMP), a rencontré le préfet, le député et la présidente de la collectivité de Saint-Martin, Aline Hanson. Rappelons que l’Aamp soutient financièrement le sanctuaire Agoa, pour la protection des mammifères marins sur l’ensemble de la zone économique exclusive des Antilles françaises. Un pas en avant va de nouveau être franchi, avec la prochaine mise en place d’un comité de gouvernance du sanctuaire, dans lequel la collectivité de Saint-Martin disposera de toute sa place. François Gauthiez a bien sûr rencontré la Réserve naturelle, qui représente à Saint-Martin le sanctuaire Agoa auprès des autorités et a signé une convention avec l’AAMP le 10 septembre 2013. Après avoir fait le point sur les actions menées par la Réserve dans le cadre d’Agoa, M. Gauthiez s’est félicité de ce partenariat, qu’il a estimé très efficace.

Agoa

 

Wilson Celini
Wilson Celini

Saint-Martinois d’origine, le jeune Wilson Celini
est en année de licence de biologie, chimie et
sciences de la Terre, à l’Université Paris Sud 11.
En stage à la Réserve du 14 avril au 31 mai, sa
mission consiste à mettre à jour la base de données
biodiversité et à élaborer un outil de recherche
des espèces floristiques et faunistiques présentes
au sein de la Réserve, à terre et en mer.
En clair, il va fournir le document qui recensera
toutes les espèces présentes dans la Réserve,
leur nom commun en anglais et en français, leur
nom scientifique et leurs principales caractéristiques
: en voie d’extinction, endémique, invasive…
Un travail minutieux, qui permettra à la Réserve
de procéder facilement à des recherches ciblées
et donc d’être plus efficace. Lorsqu’on sait qu’une
mission scientifique a identifié 818 espèces en
2012 et que cette mission ne concernait que les
crustacés (crevettes, crabes...), les mollusques
(limaces, coquillages...) et les échinodermes (oursins,
étoiles de mer...), on conçoit l’ampleur de ce
travail, et sans faute d’orthographe bien sûr !

ties with Reunion 19 Vue de la Réserve marine de La Réunion | View of the Reunion Marine Reserve
ties with Reunion 19 Vue de la Réserve marine de La Réunion | View of the Reunion Marine Reserve

Les liens entre la Réserve naturelle de Saint- Martin et la Réserve marine de La Réunion sont étroits et se renforcent au fur et à mesure des compagnonnages entre les deux structures. Fin janvier 2014, Julien Chalifour, responsable du pôle scientifique à la Réserve de Saint-Martin, était accueilli à La Réunion par Karine Pothin, son homologue de l’Océan Indien. L’objectif était de s’enrichir mutuellement, en échangeant, par exemple, sur les suivis scientifiques et la réalisation des protocoles. Julien Chalifour a eu l’occasion de participer à la gestion de la «crise requins», lors d’une réunion qui regroupait des scientifiques, comme l’Ifremer et l’Université de La Réunion, et des associations. Cette crise secoue La Réunion depuis plusieurs années et sa gestion est délicate. Pourquoi les attaques de requins sont-elles plus nombreuses? Sont-elles liées au rejet des eaux usées et des abattoirs dans la mer? Les bouées de délimitation de la Réserve attirent-elles les poissons qui eux-mêmes attirent les requins? La réponse à cette dernière question est négative. Le 20 avril, les gardes Chris Joe et Steeve Ruillet se sont envolés pour La Réunion où ils ont travaillé pendant deux semaines auprès de leurs collègues réunionnais.

Steeve Ruillet (à gauche) et Christophe Joe (à droite), en compagnie de gardes réunionnais

Daniel Lewis
Daniel Lewis

Les trois gardes de la Réserve naturelle ont accueilli le 12 novembre un nouvel élément au sein de leur équipe. Il s’agit de Daniel Lewis, recruté dans le cadre des contrats avenir et dont la candidature avait retenu l’attention de tout le personnel de la Réserve. Actuellement en phase de découverte et d’apprentissage, le nouveau garde participe à toutes les patrouilles à terre et en mer, ainsi qu’aux travaux d’entretien des mouillages, par exemple. Très motivé par la protection de l’environnement de son île et complètement intégré à l’équipe, il adore son travail, qu’il estime très intéressant.

Signature of the convention between the COM and the Nature Reserve
Signature de la convention entre la COM et la Réserve naturelle

La piscine flottante en eau de mer implantée à l’origine en baie de Grand-Case a été remontée en octobre dans la baie de l’Embouchure, dans la réserve naturelle marine, et fait l’objet d’une convention de partenariat entre la Collectivité et la Réserve. L’idée pour la Collectivité est de disposer d’un endroit adapté pour les activités scolaires de natation. Le conseil exécutif a délibéré en ce sens le 24 septembre 2013 et a alloué 150 000 euros à la Réserve naturelle, répartie sur trois exercices budgétaires, en 2013, 2014 et 2015.

La Réserve déménage

Forte de ses nouveaux recrutements, la Réserve a déménagé non loin de son ancienne adresse à l’Anse Marcel, dans des locaux plus spacieux et plus accessibles au public.

Guillaume Arnell, vice-président de la Collectivité, et le préfet Philippe Chopin
Guillaume Arnell, vice-président de la Collectivité, et le préfet Philippe Chopin

Le dernier comité consultatif de la Réserve naturelle s’est tenu le 26 avril 2013, en préfecture. Il a réuni toutes les parties prenantes à la gouvernance de cet espace protégé, dont l’État, la Collectivité, les usagers, les scientifiques... Ce fut l’occasion de faire un bilan précis sur l’ensemble des missions de la Réserve naturelle, grâce à la présentation du rapport d’activités 2012, et de faire le point sur plusieurs sujets d’importance (lire articles suivants). Il s’est achevé sur les encouragements du président de l’association de gestion de la Réserve naturelle, Harvé Viotty, à toute l’équipe de la Réserve, et sur les félicitations des partenaires pour la qualité du travail effectué.

La Collectivité confirme son engagement

Lors de ce même comité consultatif, la Collectivité a confirmé l’engagement pris en octobre 2012 par Alain Richardson, le précédent président de la Collectivité, de participer à hauteur de 50 000 euros au budget 2013 de la Réserve naturelle. Cette promesse faite pour la première fois par un élu local prouve la reconnaissance de la Collectivité pour l’utilité des actions de la Réserve et encourage la Réserve.

Pinel Incendie
Incendie à Pinel

Le 29 mars, deux jours avant Pâques, un hectare de forêt sèche a été réduit en cendres sur l’îlet Pinel à cause d’un barbecue sauvage. L’intervention efficace des pompiers a permis de limiter les dégâts, mais il est vraiment regrettable que cet usager anonyme n’ait pas respecté l’interdiction d’allumer des feux dans la Réserve et n’ait pas utilisé les points feux installés par les gardes sur l’îlet. Une réunion de travail est prévue à la préfecture avec les pompiers et les agents de la Réserve, afin d’améliorer les capacités d’intervention dans le cas d’un éventuel incendie. La Réserve va s’efforcer de sensibiliser au mieux le public en amont des fêtes pascales, traditionnellement consacrées au camping sur les plages. Également, des panneaux informant de manière spécifique sur l’interdiction d’allumer des feux vont être mis en place sur les plages de la Réserve. La gendarmerie a ouvert une enquête sur les causes exactes de l’incendie.

CARSPAW PAC
CARSPAW PAC

La réorganisation au sein de la Réserve naturelle a été présentée aux membres du comité consultatif.

Après avoir mis en place la gouvernance du parc naturel marin de Mayotte et les premières actions de gestion du sanctuaire Agoa pour la protection des mammifères marins dans les Antilles françaises, Nicolas Maslach est revenu le 26 mai à son poste de directeur conservateur de la Réserve naturelle.

Avec la montée en puissance régulière des missions, Nicolas Maslach souhaite optimiser ses actions autour de quatre pôles de compétence : 

  • Un pôle police de la nature et logistique confié à Franck Roncuzzi, avec le renfort des deux gardes. 
  • Un pôle coopération régionale et éducation à l’environnement dirigé par Romain Renoux.
  • Un pôle scientifique conduit par Julien Chalifour. 
  • Un pôle aménagement et ingénierie écologique confié à Béatrice Galdi, chargée de mission pour le Conservatoire du littoral.

Chacun aura pour mission d’optimiser ses actions respectives et ses résultats, dans le cadre du programme défini par le plan de gestion de la Réserve.

Parallèlement, un partenariat se met en place avec l’Agence des aires marines protégées pour créer une antenne du sanctuaire Agoa dans les Îles du Nord et d’en confier la représentativité à Romain Renoux, qui prendra également en charge le renforcement des actions du CAR-SPAW à Saint-Martin, dans le cadre de la coopération régionale.
Ce Centre d’activités régional met en oeuvre le protocole signé en 1983 par 37 états et territoires, relatif aux zones et à la vie sauvage spécialement protégées de la zone caraïbe, du golfe du Mexique à la mer des Antilles.

L’association des pêcheurs Fedmer ayant évoqué pendant le comité consultatif une éventuelle possibilité de pêche aux appâts dans les eaux protégées de la Réserve, il a été décidé de créer un groupe de travail autour de ce sujet. Ce groupe associera des pêcheurs professionnels, des scientifiques et la Réserve naturelle afin d’étudier - dans un premier temps - les modalités de mise en place de cette pêche saisonnière.

Projet pôle d’excellence en recherche, environnement et écotourisme de Saint-Martin
Projet pôle d’excellence en recherche, environnement et écotourisme de Saint-Martin

Depuis son retour au poste de conservateur de la Réserve, Nicolas Maslach travaille à la réalisation du siège de la Réserve naturelle, un projet inscrit au plan de gestion et qu’il a soumis à l’approbation des membres du comité consultatif. Au-delà de constituer l’adresse de la Réserve, cet ambitieux programme se présente sous la forme d’un pôle d’excellence en recherche, environnement et écotourisme de Saint-Martin. Il va s’agir, grâce à cet outil, de permettre à notre île de se doter de compétences et de connaissances, d’innover en matière de gestion des écosystèmes, de créer des filières de développement économique axées sur la pêche et l’aquaculture et de mettre en place des formations liées à l’environnement : guide éco touristique à terre et en mer, police de la nature, métiers de la mer, optimisation des projets éco touristiques... Il sera également question de disposer des outils nécessaires à la mise en place de partenariats avec les centres de recherche et l’ensemble des universités de la Caraïbe. Cette infrastructure permettra ainsi d’améliorer les connaissances scientifiques de nos milieux naturels, de promouvoir les innovations technologiques en matière de protection, de conservation et de développement durable de notre territoire.

Acropora palmata
Acropora palmata

Même si la Réserve naturelle garde en permanence un oeil sur son état de santé, l’îlet Pinel reste un site éminemment fragile.

Très fréquenté et relativement proche de la côte, il n’est pas à l’abri d’une éventuelle pollution, tout particulièrement sur sa partie marine.

Afin de faire un état des lieux précis des fonds marins tout autour de l’îlot, la Réserve naturelle a chargé Aurélien Schmitt de cartographier les communautés benthiques de Pinel, c’est à dire la couverture vivante des fonds marins (coraux, herbiers, algues...).

Inscrit en Master 2 «Expertise et gestion de l’environnement littoral» à la faculté de Brest, l’étudiant dispose de six mois à compter de mars pour accomplir sa mission, qui s’articule sur trois volets :

  •  faire apparaître sur une carte les communautés benthiques autour de Pinel,
  • définir leur état de santé,
  •  signaler sur la carte les espèces emblématiques, tel le corail corne d’élan Acropora palmata.

Aurélien Schmitt

Cette carte va mettre en évidence l’état des fonds marins de Pinel aujourd’hui et permettra de déterminer quelles actions doivent être mises en place pour une protection optimale de ces milieux naturels. Cette opération pourra être réitérée à plus ou moins long terme, afin d’observer les éventuelles évolutions de l’état de santé de ce site.

Mouillage
Mouillage

À la fin de la saison touristique, les gardes de la Réserve ont fait un bilan plutôt négatif sur l’état des mouillages installés autour de Pinel, de Tintamare et du Rocher Créole, certains usagers ne respectant pas les limites de résistance pourtant gravées sur les bouées de surface, d’autres cisaillant les bouts avec leur hélice ou encore partageant un corps-morts avec d’autres bateaux. Onze de ces mouillages devenus inutilisables ont nécessité des travaux sous-marins pour leur remise en état. À Pinel, le poids de cinq corps-morts a été doublé, passant de 800 kilos à 1,6 tonne.

Claire Bissery - Biostatistician at the Ifremer in Brest
Claire Bissery - Biostatisticienne à l’Ifremer de Brest

Une boîte à outils statistiquespour une meilleure gestion

Dès le lancement du projet PAMPA, la Réserve naturelle de Saint-Martin a fait partie de la dizaine de sites pilotes qui ont permis de développer cet outil entre 2008 et 2011, avec le soutien de l’Initiative française pour les récifs coralliens (Ifrecor). PAMPA avait pour objectif de développer les indicateurs de la performance d’aires marines protégées dans l’outre-mer français, afin de fournir aux gestionnaires un logiciel leur permettant d’améliorer le traitement de toutes les données scientifiques collectées, en fonction de leur plan de gestion. Le 14 décembre 2012, Claire Bissery, biostatisticienne à l’Ifremer de Brest et accompagnatrice permanente du projet, est venu restituer le résultat de ce travail à l’équipe gestionnaire et aux membres du conseil d’administration. Grâce au nouveau logiciel, la Réserve pourra rendre compte de l’avancée des différentes missions inscrites à son plan de gestion.

De gauche à droite / Left to right : Marc Duncombe, Romain Renoux, Gilles Leborgne (vice-pt de l’ASLOP) et Béatrice Galdi sur le site de Babit Point © Alain Moine

Le Conservatoire du littoral, dont le rôle est de protéger les espaces naturels et les paysages des rivages français en les soustrayant définitivement à l'urbanisation, s'implique également à Saint-Martin. Ainsi, il possède et protège 355 hectares sur notre île.
Les espaces concernés se répartissent entre 14 étangs (environ 200 hectares), les rivages naturels (environ 85 hectares, comprenant toute la partie terrestre classée en réserve naturelle) et enfin les îlets (Pinel, Tintamare, Petite Clé, Caye Verte, le Rocher Créole, le rocher de l'Anse Marcel et Grand Îlet, sur le lagon de Simpson Bay). Outre la protection foncière, le Conservatoire réalise des aménagements sur ces espaces, permettant de concilier préservation et fréquentation du public : restauration des écosystèmes dégradés, ouverture des sites au public (sentiers botaniques, observatoire, carbets...).
La gestion de tous ces sites a été confiée à la Réserve naturelle, qui travaille main dans la main avec le Conservatoire.
En mission à Saint-Martin du 16 au 20 juillet 2012, le délégué outre-mer du Conservatoire, Marc Duncombe, s'est penché sur tous les dossiers en cours.
Accompagné de Romain Renoux, directeur de la Réserve et représentant de l'antenne du Conservatoire du littoral à Saint-Martin, et de Béatrice Galdi, chargée de mission du Conservatoire à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, il a d'abord fait connaissance avec le préfet Philippe Chopin, qu'il a invité au prochain Conseil des rivages français d'Amérique (CRFA), organisé à Saint-Martin et Saint-Barth en avril 2013.
Il a également rencontré le président Alain Richardson – qui, avec Christophe Hénocq, représente la Collectivité au CRFA – et lui a rappelé les enjeux du Conservatoire sur l'île.
Un enjeu décisif concerne l'expropriation des parcelles de l'hôtel en ruines au Galion, en vue de leur acquisition pour la réhabilitation du site.
Dans le cadre d'un autre projet d'acquisition, Marc Duncombe a rencontré le président et le vice-président de l'Association syndicale libre d'Oyster Pond (ASLOP) et leur a réaffirmé tout l'intérêt porté par le Conservatoire au site de Babit Point, dont l'ASLOP est en partie propriétaire.
D'un haut intérêt écologique, ce site abrite une importante colonie de melocactus - dit "tête à l'Anglais" - cactus protégé endémique des Petites Antilles.
La bande littorale de l'îlet Pinel appartenant au Conservatoire, le délégué outre-mer s'est également entretenu avec les deux exploitants de restaurants bénéficiaires d'une autorisation d'occupation temporaire.
Il a fait avec eux un bilan positif des bonnes pratiques environnementales en vigueur sur le site depuis maintenant plusieurs années. 
Concernant la protection des étangs, Marc Duncombe a exprimé ses interrogations à l'Établissement des eaux et de l'assainissement quant à l'installation prévue de plusieurs stations d'épuration, dont les rejets concerneraient certains étangs.
Le Conservatoire, sur le principe, n'est pas opposé à de telles installations, mais il a besoin de garanties sur la qualité des rejets d'eaux traitées et sur l'entretien des équipements, qui ne doivent en aucune manière avoir lieu au détriment de l'état de santé des étangs.

L'observatoire des baleines à coralita L'observatoire aux baleines sur le site de Coralita

Il s'est bien sûr intéressé aux projets en cours et a visité l'observatoire aux baleines, sur la route de Coralita et, à deux pas de là, à la parcelle récemment dépolluée à l'embouchure de l'étang aux Poissons, pour laquelle le Conservatoire a un projet de restauration écologique et d'aménagement pour l'accueil du public, en partenariat avec la Réserve et la Collectivité.

 

 

Albert Minville et Michel Hamlet

Albert Minville, responsable de la partie terrestre au sein de la brigade territoriale de l’environnement, et Michel Hamlet, responsable des plages, sont aujourd’hui sont aujourd’hui également gardes du littoral et gardes particuliers.
Sur proposition du Conservatoire du littoral, tous deux ont bénéficié d’une formation de commissionnement financée par le programme Temeum.
Ils ont ainsi enrichi leurs connaissances juridiques en matière d’infractions au code de l’environnement et disposent de pouvoirs de police.
Tous deux ont reçu leur carte de commissionnement et leur insigne des mains de Marc Duncombe, qui les a félicités pour leur réussite et leur engagement au service de la protection du littoral.
Cette cérémonie informelle a été suivie du pot de l’amitié, en présence de l’équipe de la direction territoriale de l’environnement et du cadre de vie; de Romain Perreau, chef du service du territoire, de la mer et du développement durable à la préfecture; de Jean-David Richardson, conseiller territorial; et de l’équipe de la Réserve naturelle et de son président.

Suivi nocturne réussi pour le garde Christophe Joe

Julien Chalifour, chargé de mission scientifique à la Réserve, et le garde Christophe Joe sont autorisés depuis peu à baguer, mesurer et manipuler les tortues marines, dont toutes les espèces sont protégées.
Tous deux se sont rendus à Marie-Galante pour bénéficier d’une formation proposée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et animée par Éric Delcroix, coordinateur du Réseau régional tortues marines en Guadeloupe.
Du 18 au 21 juin, ils ont participé à trois suivis nocturnes, entre 21 heures et 3 heures, et ont repéré les traces de tortues en phase de ponte. Ils les ont dénombrées, ont identifié l’espèce et ont caractérisé le succès de l’activité, selon que la tortue a effectivement pondu ou est retournée vers la mer.
Chacun d’eux a posé deux bagues, a mesuré la carapace de l’animal et a prélevé un petit morceau de tissu, à des fins d’analyse ADN.
Ces gestes sont accomplies en pleine action de ponte, période pendant laquelle la tortue est dans une sorte de transe.
Les bagues portent un numéro d’identification unique, qui permet au fil du temps de savoir, entre autres, si la tortue est fidèle à un site de ponte où elle aurait pu être déjà observée, ainsi que de suivre sa croissance.

L’association de gestion de la Réserve à la bibliothèque territoriale
L’association de gestion de la Réserve à la bibliothèque territoriale

La Réserve vient de renforcer ses compétences professionnelles avec l’obtention de son brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNNSA) par le garde-chef Franck Roncuzzi, à l’issue d’une formation de trois mois, deux jours par semaine.
Le garde Steeve Ruillet, déjà titulaire de ce diplôme renouvelable tous les cinq ans, a bénéficié de la même formation, organisée par la préfecture et la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), pour recycler ses connaissances.
Ce brevet autorise les deux gardes à surveiller un plan d’eau ou une zone de baignade et pourrait s’avérer fort utile s’il était nécessaire de porter secours à un participant lors d’une sortie pédagogique.

Deux recrues de valeur au sein de l’association de gestion de la Réserve

Le 25 mai 2012, les membres de l’association de gestion de la Réserve naturelle de Saint-Martin étaient réunis à la bibliothèque territoriale de Saint-Martin, à Marigot.
À cette occasion, deux professeures du lycée, Eunice Augusty Thuleau et Laure Lecurieux, qui désiraient devenir membres, ont été cooptées par les autres membres de l’association.
Le conseil d’administration a été informé que le président Alain Richardson et la vice-présidente Ramona Connor avaient été désignés par leurs pairs en qualité de représentants de la Collectivité de Saint-Martin au conseil d’administration de la Réserve naturelle.

 

Le comité consultatif du 1er février 2012

Le dernier comité consultatif de la Réserve naturelle a eu lieu le 1er février 2012. Présidé par le préfet Philippe Chopin, il a réuni comme chaque année toutes les parties prenantes à la gouvernance de cet espace protégé : l’État, la Collectivité, les usagers, les scientifiques, le CESC, les conseils de quartier et le Marine Park de Sint Maarten.
Il a été l’occasion de faire un bilan précis sur l’ensemble des missions de la Réserve naturelle, grâce à la présentation du rapport d’activités 2011.
Deux points importants sont à retenir. Le premier concerne la lutte contre le poisson-lion et la création d’un groupe de travail dédié à la lutte contre cette espèce invasive (lire article page 9).
Le deuxième intéresse la baie de l’Embouchure et la mise en place d’un comité regroupant la Réserve, l’État, la Collectivité et les usagers, afin de gérer au mieux les différents usages pratiqués sur le site, où le kite surf est parfois pratiqué en dépit d’une interdiction par arrêté préfectoral (lire article page 14).

À la demande du préfet, un second comité consultatif sera organisé chaque année, en septembre ou en octobre.

Les 57 pages du rapport d’activité sont téléchargeables sur le site www.reservenaturelle-saint-martin.com
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