Dans notre dernière édition, nous annoncions qu’il ne restait qu’une vingtaine de parpaings sur les quelques 300 utilisés par la Réserve pour construire les neuf structures des habitats artificiels “BioHab” implantés dans la réserve, après le passage d’Irma.
Le projet n’est pas abandonné pour autant, puisque la Réserve met en place BioHab 2, avec le soutien financier de l’Agence Française de la Biodiversité et la Fondation Veolia, mais cette fois sur deux sites de la réserve.
Plus d’une dizaine d’habitats artificiels ont été réalisés par l’équipe de la Réserve. Si les solutions techniques déjà éprouvées ont été une nouvelle fois utilisées, l’enjeu est cette fois de faire également appel à des matériaux recyclés. Ces habitats artificiels ont pour vocation de proposer un milieu constitué d’une multitude de cachettes, pour être colonisés par les nombreuses espèces qui s’étaient rapidement appropriées l’aire du premier projet.
Ainsi certain débris d’Irma ont une deuxième vie et contribuent à la reconquête de la biodiversité sous-marine.