Mise en place de mouillages écologiques
Le projet de mise en place de mouillages écologiques, notamment à Pinel, Tintamare, au Rocher Créole et sur d’autres sites mineurs, a été présenté par Nicolas Maslach. Dans l’explication de cette stratégie, le directeur de la réserve a mis l’accent sur le fait que dans une aire marine protégée, a fortiori une réserve naturelle nationale, la gestion des mouillages est une priorité et que le développement de la plaisance et des activités économiques ne doit pas se faire au détriment de la protection de la biodiversité. Par ailleurs, les sites de la réserve naturelle marine n’ont pas vocation à répondre à l’insuffisance des places dans les marinas, ni aux coûts des places à quai. Force est de constater que, malgré la présence de mouillages installés depuis des années sur les sites de la réserve naturelle marine, trop nombreux sont les navires et les usagers qui utilisent encore leur ancre. Cela ne sera désormais plus accepté, comme c’est notamment le cas aux Saintes, à Petite-terre et ailleurs dans la région. Il a précisé que l’objectif n’est pas d’interdire, mais de mieux encadrer l’accueil des usagers sur des sites déjà fréquentés et de limiter la fréquentation des sites peu ou pas fréquentés. Il a ajouté que, dans le cadre de cette stratégie, il n’est pas envisagé de satisfaire à la demande de fréquentation, qui se fait de plus en plus importante. Les sites seront équipés d’un dispositif de mouillages en fonction de leur spécificités écologiques et de leur capacité d’accueil. Au final, ce sont 125 mouillages écologiques que la réserve ambitionne d’installer avant la fin de l’année 2021, principalement sur les sites de Pinel, Tintamarre et du Rocher Créole. Une application « en ligne » sera disponible pour les usagers qui souhaitent passer la nuit à bord de leur bateau sur les sites de la réserve naturelle. La réservation, obligatoire, se fera depuis un téléphone portable ou une tablette connectée : un paiement sera demandé en fonction du nombre de personnes à bord, de la durée du séjour, de la taille du navire et de ses capacités techniques. Les recettes ainsi obtenues permettront au gestionnaire de la réserve naturelle d’entretenir ce dispositif.