Renforcer l’ancrage territorial et régional de la Réserve

Renforcer l’ancrage territorial et régional de la Réserve

Renforcer l’ancrage territorial et régional de la Réserve

Vincent Oliva sur le terrain / Vincent Oliva on the field
Vincent Oliva sur le terrain / Vincent Oliva on the field

Action MS37

  • Participer aux réunions, maintenir et renforcer les partenariats avec les réseaux régionaux et nationaux

Vincent Oliva, responsable pédagogique a eu le plaisir d’être sollicité par l’association des Réserves naturelles de France (RNF) pour intégrer le bureau de la commission éducation et sensibilisation à la nature (ESN). RNF dispose donc à présent, comme elle le désirait, d’un référent outre mer au sein de cette commission.

Vincent Oliva ainsi que son homologue Sarah Sellier, chargée de mission éducation et sensibilisation pour la réserve naturelle de la Désirade et de Petite-Terre, sont également référents, pour RNF, de la sous-commission aires éducatives pour la zone Antilles-Guyane.

IFRECOR
IFRECOR

Action MS36

  • Rencontrer et échanger avec les gestionnaires des espaces naturels protégés des Petites Antilles

Le 13 juin, tous les membres du comité Ifrecor du bassin Antilles se sont réunis en visioconférence. Julien Chalifour a représenté l’AGRNSM et partagé les avancées du programme ReCorEA. Ce fut l’occasion de mettre en avant la situation particulière de la Collectivité de Saint-Martin, qui bien que très active en matière de contribution et de conservation des récifs coralliens, ne dispose toujours pas d’un comité local Ifrecor. En effet, malgré de multiples sollicitations, aucune demande officielle n’a à ce jour été portée par la Collectivité, seule organe en capacité de la formuler auprès de comité national Ifrecor.

La réserve de Saint-Martin a reçu ses homologues anguillais  | The Saint Martin reserve received its Anguillian counterparts
La réserve de Saint-Martin a reçu ses homologues anguillais | The Saint Martin reserve received its Anguillian counterparts

Action PR2

  • Développer et valoriser les collaborations scientifiques (priorité 1)

Un groupe de collaborateurs du Anguilla National Trust est venu rencontrer leurs homologues de la réserve naturelle de Saint-Martin les 13 et 14 mars 2023. Ils ont bénéficié d’une présentation générale de la réserve et ont visité la pépinière de palétuviers installée en bordure des Salines d’Orient, avant de se rendre aux Terres Basses, sur le site où une espèce jusque là suspectée strictement endémique d’Anguille a récemment été localisée : Rondeletia Anguilensis. Le lendemain, ils ont accompagné la réserve à Tintamarre, où ils ont participé à la régulation des rats. Avant de repartir vers Anguilla, ils ont invité l’AGRNSM à venir découvrir leur travail sur l’ile voisine.

L’AGRNSM reçue par la Anguilla National Trust The Saint Martin reserve welcomed by the Anguilla National Trust
L’AGRNSM reçue par la Anguilla National Trust The Saint Martin reserve welcomed by the Anguilla National Trust

Action PR2

  • Développer et valoriser les collaborations scientifiques (priorité 1)

En réponse à l’invitation du Anguilla National Trust, Julien Chalifour et Aude Berger ont passé 4 jours à Anguilla, du 13 au 16 juin 2023. Ils y ont découvert plusieurs projets scientifiques, telle la pépinière d’essences méllifères créée pour préserver les insectes pollinisateurs, distribués ensuite au public ; les actions de préservation et de restauration des étangs ; la dératisation des îlets ; la gestion de l’espèce endémique iguana delicatissima et les suivis des oiseaux. Le plus important projet, innovant et baptisé “Main Island island” (île dans les terres) consiste en la transformation en réserve naturelle d’une parcelle au sein du Fountain Cavern National Park, en bordure de Shoal Bay. Le travail en cours consiste à sanctuariser environ 4 hectares de terrain vierge, en installant un grillage très fin afin d’empêcher tout échange entre l’intérieur et l’extérieur. Toutes les espèces de flore et de faune introduites - dont l’iguane commun - vont en être retirées et remplacées par des espèces natives, comme iguana delicatissima, la couresse ou la fameuse Rondeletia anguilensis. L’objectif affiché est de permettre la conservation et la présentation au public d’un échantillon de la nature anguillaise indemne de l’influence de l’Homme.

Les deux agents sont à cette occasion descendus à 15 mètres sous terre dans la grotte éponyme du National Park, où ils ont pu admirer plusieurs pétroglyphes amérindiens, deux mares d’eau saumâtre et de nombreux stalactites et stalagmites. Ce lieu unique permettra une mise en valeur du patrimoine naturel et archéologique d’Anguille.

Pétroglyphes Petroglyphs

Compagnonnage entre réserves
Comme chaque année, l’équipe de plongeurs scaphandriers de la réserve naturelle est allée porter assistance à ses homologues de Petite-Terre (Guadeloupe) et de Saint-Barthélemy, dans le cadre du suivi annuel de l’état de santé des communautés coraliennes et des herbiers sous-marins. Aude Berger était présente à Petite-Terre du 3 au 6 octobre 2022 et Julien Chalifour à Saint-Barth du 17 au 21 octobre. Il s’est agi pour eux de compter les poissons, d’estimer la couverture coralienne et les autres catégories de vivants, de suivre la diversité et la densité des herbiers et de la faune associée. Cette opération n’a malheureusement pas pu avoir lieu à Saint-Martin, faute de planning et de conditions de mer favorables, mais aussi du fait d’une carence en plongeurs professionnels au sein de l’équipe de gestion. Cette opération reste à programmer en 2023 avec le concours de partenaires.

Un colloque pour les tortues marines

Du 14 au 18 novembre, Aude Berger et Julien Chalifour ont participé au Colloque national des tortues marines, organisé à la Grande-Motte. Tous deux ont ainsi pu rencontrer leurs homologues du territoire national, mais aussi valoriser le travail produit depuis 2009 et partager les problématiques communes pour confronter les solutions développées par chacun. La grande quantité de données consécutives à un important effort de production de connaissances sur les territoires antillais vont enfin pouvoir être traitées et valorisées par le professeur Marc Girondot, expert national en tortues marines.

Les tortues marines au centre de l’intérêt

Comme chaque année depuis longtemps et tout au long de l’année, la réserve naturelle de Saint-Martin a participé aux différentes réunions, comités de pilotage et comités techniques du plan national d’action en faveur des tortues marines des Antilles françaises et de l’iguane des Petites Antilles. Ces réunions permettent à la réserve de participer aux actions pilotées par l’ONF (Office national des forêts) et commanditées par la DEAL (Direction de l’environnement), mais aussi de bénéficier de leurs apports et de faire remonter les actions et problématiques propres au territoire, en sachant que la conservation de ces espèces et de leurs habitats sont inscrits au plan de gestion de la réserve naturelle.

Comité technique pour les tortues et pour les iguanes

Le 9 novembre 2021, le pôle scientifique a participé au comité technique annuel du Plan National d’Action en faveur des tortues marines en visioconférence avec la Guadeloupe - crise sanitaire oblige. Ce comité coordonné par l’ONF rassemble toutes les structures actrices du PNA en Guadeloupe et à Saint-Martin, la réserve étant le référent local à Saint-Martin. Cet événement a été l’occasion de faire le point sur les actions menées au long de l’année et les objectifs de ce plan national pour 2022, en matière de connaissances, de conservation et de sensibilisation. Le 14 décembre, l’iguane des Petites Antilles a été au centre des échanges - en visioconférence également - du comité technique du PNA en faveur de cette espèce, classée en danger critique d’extinction par l’UICN.

Nicolas Maslach présente le projet de l’ICBI
Nicolas Maslach présente le projet de l’ICBI

La réserve naturelle au congrès mondial de la nature

Organisé tous les 4 ans par l’UICN, le congrès mondial de la nature est l’un des plus importants événements en faveur de la biodiversité. En 2021 à Marseille, 13 000 organisations et 160 nations y ont participé, du 3 au 11 septembre. Saint-Martin était représenté par Nicolas Maslach, le conservateur de la réserve naturelle, mais également par Pascal Alix Laborde, conseillère territoriale présidente de la commission environnement, et Lola Perez, assistante au sein du cabinet du président Gibbs. La collectivité et la réserve ont travaillé main dans la main pour faire valoir les atouts et les projets de Saint-Martin. Le directeur de la réserve est intervenu à trois occasions. Sa première présentation, en anglais, a concerné les espèces exotiques envahissantes marines : poisson-lion (Pterois volitans), l’algue Halophila stipulacea, et les actions mises en place par la réserve pour les contrôler. Ensuite, invité par Génération mer, la “communauté qui agit pour que l’océan demeure un bien commun de l’humanité”, dans le cadre des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement mises en place par les réserves et les parcs marins, il a exposé les missions du pôle pédagogique de la réserve, mais aussi le projet de l’Institut caribéen de la biodiversité insulaire (ICBI), dont l’un des objectifs est d’améliorer les connaissances au travers de son centre de recherche et d’innovation. Cet exposé a été suivi par la signature de l’adhésion de la réserve à Génération mer. Enfin, il a animé une conférence ouverte au public sur les mammifères marins et notamment les baleines à bosse.

Bon rétablissement Nicolas!
Le 10 septembre, veille de la fin du congrès, Nicolas Maslach a été victime d’un arrêt cardiaque, fort heureusement en présence de l’équipe médicale des marins-pompiers de Marseille, qui a pu le réanimer rapidement. Transféré à l’hôpital Saint-Joseph, il a été immédiatement opéré, avec succès. Après quelques jours en observation, il a été accueilli pendant un mois dans un centre de rééducation. Il est actuellement en arrêt de travail.

Séminaire du Life à La Réunion

Du 15 au 17 novembre 2021, la réserve naturelle de Saint-Martin a participé au premier séminaire technique Life BIODIV’OM, organisé à La Réunion. Une trentaine de participants, tous bénéficiaires du programme Life BIODIV’OM a travaillé sur les deux thématiques au programme : les connaissances utiles à la conservation des espèces et la lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Aude Berger, en charge du programme Life BIODIV’OM en faveur du mérou de Nassau et du mérou géant, a participé à l’audit au cours duquel chaque territoire bénéficiaire du programme Life a pu s’exprimer sur les avancées de sa mission.

Saint-Martin au coeur d’un document stratégique

Le 5 novembre, la Réserve a accueilli dans ses bureaux un atelier technique animé par l’Agence française pour la biodiversité (AFB), le Représentant local de la Direction de la Mer et leur prestataire, ImpacMer. L’idée était de recueillir les éléments nécessaires à la rédaction d’un document stratégique destiné à la zone maritime des Antilles françaises, dont Saint-Martin. L’établissement portuaire de Saint-Martin était présent, aux côtés de la Direction de la mer, de la DEAL, de la collectivité de Saint-Martin et de Métimer, l’association des professionnels de la mer. L’enjeu était de définir les usages et les pressions existant sur la zone et leur localisation. L’extension du port de Galisbay, le trafic maritime, les loisirs en mer, les marinas et les activités industrielles ont fait partie des sujets à l’ordre du jour. L’AFB coordonne la rédaction de la synthèse de ces échanges, qui sera ensuite soumise aux participants.

Forum et colloque autour des aires marines protégées à Biarritz Forum and colloquium in Biarritz on protected marine areas
Forum et colloque autour des aires marines protégées à Biarritz Forum and colloquium in Biarritz on protected marine areas

Nicolas Maslach et Julien Chalifour étaient présents à Biarritz du 21 au 25 novembre, pour le Forum des gestionnaires d’aires marines protégées (AMP), au cours duquel les gestionnaires ont partagé leurs expériences, avant de participer au quatrième Colloque national des AMP, puis au Colloque des aires protégées terrestres. Organisé par l’Office français de la biodiversité (OFB), le comité français de l’UICN et le ministère de la transition écologique, le colloque des AMP avait pour objectif de rassembler l’ensemble des acteurs de la biodiversité pour les amener à contribuer à l’élaboration de la prochaine stratégie nationale des aires marines protégées, pour une meilleure gestion du réseau des AMP, ainsi que la mise en oeuvre du plan biodiversité élaboré par le ministère. Dans ce cadre, l’AFB a demandé aux participants d’apporter leur plus-value et de verbaliser leurs attentes en matière de protection du domaine maritime. Ces interventions ont mis en lumière les grandes attentes des gestionnaires et matière de financement des moyens de gestion et notamment des moyens humains indispensables pour éviter l’illusion des aires protégées de papier. Oui, la création de nouvelles aires marines protégées est une bonne chose, pourvu que ces territoires soient effectivement et efficacement gérés et préservés. Une autre demande importante a concerné la prise en compte du lien terre-mer, à renforcer dans la stratégie nationale. En clair, à quel point qui se passe à terre affecte les espaces marins ?

Sortie sur le terrain - A field trip À Saint-Martin, les espèces exotiques envahissantes sont nombreuses, à terre et en mer, et notamment : la liane-corail (Antigonon leptopus), l’iguane commun (Iguana iguana), le singe vert (Chlorocebus sabaeus), la mangouste indienne, l’algue Haliphola stipulacea, le poisson-lion (Pterois volitans). Sans parler du chat, animal de compagnie friand de caresses, mais aussi redoutable prédateur des oiseaux et lézards qui fréquentent nos jardins.
Sortie sur le terrain - A field trip À Saint-Martin, les espèces exotiques envahissantes sont nombreuses, à terre et en mer, et notamment : la liane-corail (Antigonon leptopus), l’iguane commun (Iguana iguana), le singe vert (Chlorocebus sabaeus), la mang

Du 10 au 14 février 2020, Julien Chalifour a participé en Martinique à un atelier technique national consacré à la gestion des espèces exotiques envahissantes, organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en France. Personne- ressource dans ce domaine à Saint-Martin, Julien Chalifour a travaillé aux côtés d’autres experts, originaires de France métropolitaine et de la quasi-totalité des territoires ultramarins, tous concernés par ce sujet préoccupant. Cet atelier a été l’occasion de faire la synthèse des enjeux actuels pour chaque territoire, d’identifier les plus fortes menaces existantes ou à venir et d’échanger sur les retours d’expérience de chacun. L’envahissement des espèces exotiques constitue l’une des premières causes d’érosion de la diversité dans les territoires d’outre-mer, principal réservoir français de biodiversité. Cette problématique, facilitée par les voies d’échange et de transport mises en place par l’Homme, est complexe et coûteuse à gérer. La stratégie privilégiée de sensibilisation et de détection précoce, gage d’une bonne gestion et d’une limitation des coûts humains et financiers, est le plus souvent mise en place lorsqu’il est déjà trop tard. Sachant que l’Union européenne impose à ses membres d’agir en matière de lutte contre les espèces exotiques envahissantes, le groupe de travail a répertorié l’ensemble des données fournies par ses experts, afin de formuler des préconisations en direction des organes décisionnaires.

À Saint-Martin, les espèces exotiques envahissantes sont nombreuses, à terre et en mer, et notamment : la liane-corail (Antigonon leptopus), l’iguane commun (Iguana iguana), le singe vert (Chlorocebus sabaeus), la mangouste indienne, l’algue Haliphola stipulacea, le poisson-lion (Pterois volitans). Sans parler du chat, animal de compagnie friand de caresses, mais aussi redoutable prédateur des oiseaux et lézards qui fréquentent nos jardins.
Sur le terrain en Guadeloupe - On the field in Guadeloupe
Sur le terrain en Guadeloupe - On the field in Guadeloupe

À la demande de l’Office national des forêts (ONF), la Réserve naturelle de Saint- Martin a dispensé une formation aux autres membres du réseau tortues marines de Guadeloupe. Cette formation s’est tenue au cours d’une journée à la Maison de la mangrove, aux Abymes, puis sur le terrain en une demi-journée, sur la plage de Cluny à Sainte-Rose. Les candidats à cette formation ont été familiarisés aux outils pédagogiques existants – posters, panneaux, silhouettes grandeur nature, jeux… – et aux techniques d’animation les plus efficaces.

Le Comité français de l’UICN © Antoine Tomaselli
Le Comité français de l’UICN © Antoine Tomaselli

Nicolas Maslach, directeur de la Réserve naturelle de Saint-Martin était parmi les 300 représentants des organisations, experts et partenaires du Comité français de l’UICN, qui s’est tenu le 12 juin 2019 à Marseille. L’objectif de ce comité était de préparer le Congrès mondial de la nature de l’UICN, prévu du 11 au 19 juin 2020 à Marseille. Cet événement a permis de débattre de 28 recommandations concernant plusieurs grands enjeux de la préservation de la nature à l’échelle mondiale. Une liste pour laquelle la Réserve naturelle va présenter sa candidature, comme elle l’avait fait en 2017, hélas juste avant le passage du cyclone Irma. Cette Liste verte compte 46 sites, dont 14 en France métropolitaine et d’outre-mer. La Liste verte des zones protégées et conservées de l’UICN est la première norme mondiale de meilleures pratiques en matière de conservation par zones. Il s’agit d’un programme de certification d’aires protégées et conservées (parcs nationaux, sites naturels du patrimoine mondial, aires conservées par les communautés, réserves naturelles, etc.) gérées de manière efficace et régies de manière équitable.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), fondée en 1948 à Fontainebleau, est une alliance de plus de 1 300 organismes membres et 10 000 experts, présents dans 160 pays. Créé en 1992, le Comité français de l’UICN est le réseau des organismes et des experts de l’UICN en France. Il regroupe 2 ministères, 8 organismes publics, 42 organisations non gouvernementales et plus de 250 experts. Il a pour but de contribuer à la conservation de la biodiversité et à une utilisation durable et équitable des ressources naturelles, conformément à la mission de l’UICN définie au niveau mondial.
Nicolas Maslach à la tribune, au Sénat Renforcer
Nicolas Maslach à la tribune, au Sénat Renforcer

Invité au Sénat par Michel Magras, sénateur président de la commission outre-mer, et par l’Agence française de la biodiversité, Nicolas Maslach a activement participé au colloque du 6 juin 2019, consacré à la biodiversité du bassin Atlantique, en présence d’Annick Girardin, ministre des outre-mer. Ce colloque fait partie d’un cycle sur la biodiversité ultramarine, destiné à mieux faire connaître les atouts et les faiblesses du patrimoine naturel de ces territoires lointains aux élus, ainsi que les enjeux, les défis et les perspectives dont ils font l’objet. Le directeur de la Réserve naturelle a présenté deux sujets, illustré chacun par une vidéo. Le premier était consacré à BioHab2, cet habitat artificiel immergé dans les eaux de la Réserve et constitué de débris post-Irma, dépollués si nécessaire et recyclés. Ces structures innovantes permettent aujourd’hui aux poissons et aux crustacés d’y trouver refuge et d’augmenter ainsi leurs conditions de survie. La seconde intervention de Nicolas Maslach s’est intéressée à l’Institut caribéen de la biodiversité insulaire. Pour découvrir la vidéo de cette présentation, suivez le lien :

http://videos.senat.fr/video.1187574_5cf6f0bad3618.biodiversites-du-bassin-atlantique?timecode=15363000

Franck Roncuzzi, en charge du pôle technique et police de la nature, en compagnie de Vincent Oliva, garde à la Réserve naturelle et chargé de mission éducation à l’environnement, ont participé au 38ème congrès des Réserves naturelles de France, du 5 au 8 juin 2019 à Le-Mônetier-les-Bains, dans les Hautes-Alpes. Ils y ont retrouvé près de 350 autres gestionnaires de réserves naturelles. Respectivement référent du pôle police et du pôle éducation au sein de la commission outre-mer, ils ont été reconduits dans cette mission.

La Réserve naturelle était représentée par Julien Chalifour, en charge du Pôle scientifique, et Franck Roncuzzi, en charge du Pôle technique et police de la nature, au Forum annuel des gestionnaires d’aires marines protégées, qui s’est déroulée à Saint-Gildas-de-Rhuys, en Bretagne, du 6 au 8 novembre 2018. Les participants se sont partagés les assemblées plénières et les ateliers techniques au cours de ces trois jours intenses d’échanges et de rencontres. Au programme : la problématique de police sur les espaces maritimes, la gestion de la fréquentation du public, les méthodes pour estimer la capacité d’accueil d’un site protégé, mais également la mutualisation des ressources scientifiques grâce à un nouvel outil porté par le réseau du Forum des AMP, destiné à partager les expériences avec l’Agence française de la biodiversité.

Le congrès français de la nature - The French nature conference
Le congrès français de la nature - The French nature conference

Nicolas Maslach, directeur de la Réserve naturelle, a participé le 7 juin 2018 à la Maison des Océans, à Paris, au Congrès français de la nature, organisé par le comité français de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), qui célébrait 25 ans d’existence. L’UICN est la principale organisation non gouvernementale mondiale consacrée à la conservation de la nature. Le prochain Congrès mondial de la nature, qui a lieu tous les quatre ans, se tiendra en 2020 à Marseille. Les sujets prioritaires à aborder à Marseille en 2020 ont fait l’objet d’échanges avec les participants. Également, Jean- François Sylvain, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) a animé une présentation sur l’état des lieux de la biodiversité dans le monde, qui subit des pressions croissantes et pour laquelle la science prévoit des perspectives dramatiques. Il a exhorté les États à faire de la préservation et de l’usage durable de la biodiversité une priorité stratégique, politique et économique. Il a toutefois émis une note optimiste concernant la France, où l’opinion publique, le monde de l’entreprise et une partie du monde politique se mobilisent déjà en ce sens.

Le séminaire “outre-mer” annuel de l’AFB - The annual overseas conference of AFB
Le séminaire “outre-mer” annuel de l’AFB - The annual overseas conference of AFB

Le séminaire “outre-mer” annuel de l’Agence française de la biodiversité s’est tenu du 9 au 11 avril 2018 à Paris. Il avait pour objectif de faire l’état des actions engagées pour la biodiversité dans les territoires ultra- marins, d’identifier les attentes de ces territoires vis-à-vis de l’AFB et de définir de nouveaux modes de collaboration. Pour les 150 participants, ce séminaire a été l’occasion de partager les expériences propres à leur territoire ultramarin, de la Guyane à La Réunion, en passant par la Nouvelle-Calédonie et Saint-Martin bien sûr, représenté par Nicolas Maslach. Après une présentation des enjeux de la conservation de la biodiversité dans les territoires ultramarins, une dizaine d’ateliers ont permis aux séminaristes de plancher sur des sujets aussi divers que la protection des récifs coralliens et des écosystèmes associés ou le développement économique face à la biodiversité.

Nicolas Hulot & Thomas Pasquet à Impact2 © Erwan Floc’h
Nicolas Hulot & Thomas Pasquet à Impact2 © Erwan Floc’h

Nicolas Maslach était invité le 29 mars 2018 à assister à la septième édition du Forum Impact2, dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville de Paris. Plusieurs thèmes étaient à l’ordre du jour, dont l’économie sociale et solidaire, l’écologie et le développement durable, et l’intelligence artificielle. Anne Hidalgo, maire de Paris, a ouvert le Forum avant de laisser la parole aux intervenants, parmi lesquels le ministre de l’Écologie, Nicolas Hulot, le député et mathématicien Cédric Villani, le président du Comité olympique Tony Estanguet et l’astronaute Thomas Pesquet. Une cinquantaine de territoires et pays était représentée - dont Saint-Martin - par un millier de représentants. Impact2 est organisé chaque année à Paris par INCO, premier consortium mondial de la nouvelle économie solidaire et durable.

Nicolas Maslach a mis à profit ce déplacement à Paris pour rencontrer Véronique Descharrières, architecte du projet d’Institut caribéen de la biodiversité insulaire (ICBI), afin de prendre en compte avec elle la problématique induite par Irma et la nécessité de modifier les plans initiaux de l’ICBI.
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