Objectif à long terme n°3 : Participation à la recherche - PR

Objectif à long terme n°3 : Participation à la recherche - PR

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Lambi - Conch
Lambi - Conch

Développer un outil d’aide à l’identification de l’origine des lambis

Du 30 mars au 1er avril, la réserve naturelle a accueilli Julien Lopez-Pardo, de l’unité technique et connaissance Antilles à l’OFB Guadeloupe. Sa mission a concerné l’élaboration d’une méthode de détection isotopique de la provenance du lambi. Les agents de la réserve naturelle ont assuré le support logistique de cette mission, en se rendant sur les sites de Grand- Case et de la Baie Orientale, où ils ont plongé depuis le bateau de la réserve pour prélever une quarantaine de lambis. La volonté de l’OFB est de mettre au point un test standardisé de contrôle, permettant de déterminer où ont été pêchés les lambis. L’objectif étant que ce nouvel outil de contrôle vienne appuyer la bonne gestion des populations de lambis dans les Antilles françaises. Actuellement, seule la présentation de factures permet de connaitre l’origine de la marchandise à la vente.

Développer un outil d’aide à l’identification de l’origine des lambis

Du 26 au 29 janvier 2021, la réserve naturelle a participé en visioconférence aux rencontres prospectives « Sciences pour l’action » organisées par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), en partenariat avec l’Office français de la biodiversité (OFB). Ces rencontres ont été dédiées cette troisième année à l’expression de l’Outre-mer, dans le but de nourrir la prochaine stratégie nationale de la biodiversité 2022- 2030. Ces rencontres ont pour objet l’identification des enjeux et pistes de solutions pour la préservation de la biodiversité.

Trois thèmes ont été abordés :

  • Le développement économique endogène respectueux de la biodiversité
  • Les fonctionnalités écologiques du continuum Terre-Mer et l’aménagement du territoire
  • Les liens Humain/Nature et la protection de la biodiversité.

Riche réunion du CSTPN

Le 25 mars 2021, une visioconférence a réuni les membres du Conseil scientifique territorial du patrimoine naturel (CSTPN). Composé de 19 membres, tous scientifiques, cet organe est chargé de rendre des avis consultatifs sur toute question relative à la conservation du patrimoine naturel de l’île et notamment l’impact des projets d’aménagement sur les espèces protégées. Michel Vély, président de l’association Megaptera, en est le président, son vice-président étant Julien Chalifour, responsable du pôle scientifique de la Réserve naturelle. Aude Kubik a présenté la stratégie de gestion des espèces exotiques envahissantes, espèces introduites par l’Homme et ayant un impact négatif sur la biodiversité. Le cas particulier de Saint-Martin, où la plupart des marchandises arrive de la partie hollandaise, sans aucun contrôle et où les réglementations sont différentes entre le Nord et le Sud, a été évoqué. Antoine Lechevalier a présenté le document stratégique de bassin (DSB). A l’issue de cette présentation, le CSTPN a décidé de proposer une motion et de faire amender ce DSB par les CSRPN de Guadeloupe et de Martinique. Ces 3 conseils scientifiques déplorent les faiblesses de l’actuelle proposition et de ne pas avoir été sollicités pour émettre un avis. Ils regrettent également l’absence d’objectifs pragmatiques, applicables et réellement opérationnels. Concernant la contribution territoriale de la Guadeloupe et de Saint-Martin à la stratégie nationale de la biodiversité, certains membres se proposent pour faire remonter des fiches complétées ou complémentaires suite aux nombreuses remarques émises par le CSTPN, suite aux échanges qui pourront se poursuivre sur la plateforme en ligne pendant une quinzaine de jours. Le bureau d’étude Ardops missionné par l’AGRNSM dans le cadre d’une collaboration avec les services de l’Etat, a déposé une demande d’autorisation pour prélever certains lézards dans le cadre d’une étude visant à inventorier les espèces natives et exotiques à Saint-Martin. Cette étude financée par la DEAL sera menée par le bureau d’études qui, pour l’occasion, s’est associé les services de Karl Questel (ATE Saint-Barth), pour la mise en oeuvre de cet état des lieux de la répartition des espèces entre la partie française et la partie néerlandaise de l’île. Aude Berger a présenté le projet Life Biodiv’OM et l’objectif de mettre en place une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO).

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