Tout l’outre-mer du Monde en Guadeloupe

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De gauche à droite : George Pau-Langevin, ministre de l’outre-mer ; Nicolas Maslach, directeur de la Réserve naturelle ; Jeanne Rogers-Vanterpool, conseillère territoriale, présidente de l’Office du tourisme; Ramona Connor, 2ème vice-présidente de la collectivité de Saint-Martin ; Ségolène Royal, ministre de l’environnement et Romain Renoux, en charge du pôle coopération régionale à la Réserve naturelle
De gauche à droite : George Pau-Langevin, ministre de l’outre-mer ; Nicolas Maslach, directeur de la Réserve naturelle ; Jeanne Rogers-Vanterpool, conseillère territoriale, présidente de l’Office du tourisme; Ramona Connor, 2ème vice-présidente de la coll

L’Union européenne, qui compte 9 RUP et 25 PTOM dans le monde a placé la préservation de leur exceptionnelle biodiversité au premier rang de ses priorités, comme elle l’a prouvée avec la création du projet BEST, coordonné dans la Caraïbe par le CAR-SPAW et la Réserve naturelle de Saint-Martin. L’objectif est d’établir un état des lieux de la biodiversité et de ses enjeux en terme de conservation dans chacun de ces territoires européens, et de garantir les financements européens pérennes qui leur font souvent défaut aujourd’hui. Dans le même ordre d’idée, la seconde Conférence internationale sur la biodiversité et le changement climatique dans l’outre-mer européen, qui s’est tenue en Guadeloupe du 22 au 25 octobre 2014, a réuni 200 personnes appartenant au who’s who des décideurs, des gestionnaires et des scientifiques concernés par ces enjeux, dont Ségolène Royal et George Pau- Langevin, respectivement ministre de l’environnement et ministre de l’outre-mer. Co-organisée par la France, les Îles Vierges britanniques, l’association des pays et territoires d’outre-mer, la Région Guadeloupe– qui préside la Conférence des RUP –, le Secrétariat de la convention sur la diversité biologique, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et la Commission européenne, cette réunion a permis à tous ces territoires - britanniques, néerlandais, espagnols, portugais, danois et bien sûr français - de travailler ensemble au sein de cinq ateliers qui ont permis d’aborder les sujets du déclin de la biodiversité, de la recherche, de l’économie liée à l’environnement naturel, de la mobilisation des ressources financières, sans oublier les impacts du changement climatique. Ces travaux ont abouti à une feuille de route préconisant pour les prochaines années les actions nécessaires à une réponse efficace aux enjeux de la biodiversité et du changement climatique.

Romain Renoux, en charge de la coopération régionale à la Réserve et de la coordination du projet BEST dans la Caraïbe, a saisi l’occasion pour rencontrer ses interlocuteurs de la région et diffuser auprès d’eux l’information la plus large.

Amandine Vaslet, salariée du CAR-SPAW dans le cadre de la convention liant la Réserve à ce centre, collabore avec Romain Renoux sur le projet européen BEST. Dans ce cadre, elle a participé au 67ème congrès annuel du Gulf and Caribbean Fisheries Institute, à La Barbade, où elle a présenté le projet BEST aux 200 spécialistes en gestion des ressources marines venus du Golfe du Mexique et de toute la Caraïbe, ainsi que la campagne Megara. L’importance d’une excellente communication entre les territoires est primordiale pour l’avancement de ce projet qui, rappelons-le, concerne tout l’outre-mer européen.
Le poster du projet BEST , présenté par Amandine Vaslet au GCFI
Le poster du projet BEST , présenté par Amandine Vaslet au GCFI

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Le renforcement de l’intégration régionale

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