Requin citron : l’étude se poursuit

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Taggage d’un requin citron . Tagging of a lemon shark
Taggage d’un requin citron . Tagging of a lemon shark

Lancé en juillet 2014, le programme Negara, comme Negaprion, nom scientifique du requin citron, a continué du 24 au 30 novembre 2014, toujours sous la responsabilité d’Océane Beaufort, spécialiste de ce grand poisson cartilagineux couramment observé le long des plages et le plus en contact avec les baigneurs. Financée cette fois par l’État et TEMEUM et coordonnée par l’association guadeloupéenne Kap Natirel, la mission a consisté à tester une nouvelle technique pour tenter de capturer de nouveaux spécimens, toujours au stade juvénile. Expérimentée sur le rivage de Tintamare, à l’embouchure de l’étang aux Poissons et à la pointe du Bluff, la capture au filet – qui génère un moindre risque de blessure sur l’animal – a permis la capture d’un seul individu, portant ainsi à 13 le nombre de requins citron pesés, mesurés et taggés dans la Réserve naturelle. Le passage récent du cyclone Gonzalo, une météo marine peu clémente et l’arrivage massif de sargasses n’a de toute évidence pas facilité le travail de l’équipe. Cette étude est appelée à s’élargir sur la vaste question des requins à Saint-Martin, dont on sait fort peu de choses. Quelles sont les interactions entre cet animal et les usagers de la mer? Faut-il adapter leur gestion? Une certitude : il est dangereux de générer des situations qui peuvent devenir des sources d’accident, comme le prouve la mésaventure survenue fin octobre à l’employée d’un club de plongée néerlandais, qui s’est fait arracher un morceau de mollet par un requin au cours d’une séance de nourrissage au large de Sint Maarten.

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