Journal-17

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Journal-17

Philippe Chopin
Philippe Chopin

Préfet délégué de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin

Saint-Martin possède un patrimoine naturel d’exception.
La Réserve naturelle et le Conservatoire du littoral protègent pour nous ces espaces naturels.
Au delà de la protection de notre biodiversité, ils garantissent notre cadre de vie et maintiennent l’attractivité de notre île sur le plan touristique.
Préserver ces milieux est donc un enjeu majeur pour notre territoire.

Créée en 1998 par décret ministériel, la Réserve naturelle est financée majoritairement par l’État et je suis particulièrement attentif à ses actions.
Deux fois par an, j’ai l’honneur de présider le comité consultatif de la Réserve naturelle, qui réunit plus de 35 personnes, élus, socioprofessionnels, usagers, scientifiques et administrations, afin de débattre de ses actions et de ses orientations, dans une volonté commune de maintenir ce patrimoine pour les générations futures.

Cette Réserve naturelle est la vôtre, la nôtre et au travers de ce Journal nous souhaitons vous faire partager son actualité.
Bonne lecture..

Le Comité consultatif

Les membres du comité consultatif, réunis en préfecture le 26 octobre 2012, se sont prononcés sur quatre éléments importants pour la Réserve naturelle. 

En entrée de séance, Alain Richardson, président de la Collectivité, a affirmé son soutien aux actions menées par la Réserve et a annoncé un appui financier de la Collectivité dans le budget 2013 de la Réserve naturelle. Une première! En effet, depuis sa création en 1998, ni la commune ni la Collectivité n’ont aidé financièrement la Réserve, dont l’équipe a remercié le président pour cette annonce, ainsi que pour la reconnaissance de l’action poursuivie sans relâche.

Déjà reconnue par la Convention de Ramsar au titre de ses étangs, la Réserve de Saint-Martin est depuis peu doublement reconnue par la convention de Carthagène, au titre de la richesse de sa biodiversité à l’échelle de la région caraïbe d’une part et d’autre part au titre de la qualité des efforts qu’elle mène en matière de préservation de l’environnement. La Réserve figure ainsi parmi dix-huit aires marines protégées caribéennes, prioritaires en matière de soutien et de financement. 

Le comité d’usagers de la baie de l’Embouchure verra bientôt le jour. Constitué des conseils de quartier, de la préfecture, de la Collectivité, des Affaires maritimes, des établissements scolaires, de l’association Tropikite, de l’association Métimer, des acteurs touristiques présents sur le site et de la Réserve naturelle, ce comité devra donner un avis au comité consultatif sur les différentes pratiques exercées sur le site et leur compatibilité – baignade, leçons de natation, équitation, sports nautiques de glisse... – dans le respect des milieux naturels, mais aussi des usagers.

La création d’un groupe de travail pour définir les modalités de la pêche aux appâts dans la Réserve a été décidé. En effet, si le décret de création de la Réserve naturelle prévoit la possibilité de cette pêche par les pêcheurs professionnels, le texte ne donne aucune précision quant à la manière dont cette activité pourrait être pratiquée. Ce sera donc aux pêcheurs professionnels de Saint-Martin, au comité des pêches de Guadeloupe, aux Affaires maritimes, à la préfecture et à la Réserve naturelle de définir les modalités de cette pêche saisonnière.

Rapport Comité Consulatif de la Réserve Naturelle de Saint-Martin - 2012

Le comité consultatif c’est quoi ?

Composé de 35 membres et présidé par le préfet, le comité consultatif suit les actions menées par la Réserve naturelle et donne son avis sur son fonctionnement.
Dans un souci de concertation et à l’initiative du préfet chopin, ce comité se réunit deux fois par an depuis 2012.
le 26 octobre, l’importance de l’action de la Réserve en matière d’éducation à l’environnement a été évoquée et sa forte capacité d’autofinancement – 15% de son budget annuel –, au travers de la redevance des passagers maritimes a été soulignée.

 

L’amélioration des connaissances sur les espaces et les espèces protégées

Suivi des mammifères marins : les observations sont visuelles... et acoustiques
Suivi des mammifères marins : les observations sont visuelles... et acoustiques

Seconde campagne de suivi des mammifères marins

Le sanctuaire Agoa pour la protection et la conservation des mammifères marins dans les eaux des Antilles françaises a mené sa deuxième campagne de suivi scientifique de ces mammifères du 2 au 7 octobre 2012, en saison humide cette fois.
À cette saison, les baleines à bosse ont rejoint les eaux plus froides de l’Atlantique Nord pour l’été.
Pour les Îles du Nord, deux catamarans ont accueilli les observateurs venus des Réserves naturelles de Saint-Martin et de Saint-Barth; des parcs marins de Sint Maarten, de Saba et de Saint-Eustache; de l’agence des aires marines protégées; de Breach et du CAR-Spaw, ainsi qu’une équipe de chercheurs néerlandais.
Sans surprise, les observations ont été moins nombreuses qu’en mars 2012, sur les mêmes zones.
Un bateau a sillonné les eaux entre Saint-Martin, Saint-Barth et Anguilla, et l’autre s’est consacré à la zone entre Saint-Eustache, Saint-Kitts, Saba et la banc de Saba.

Le rapport annuel est en cours de préparation.

Suivi des mammifères marins

 

Tortue imbriquée cherchant à nidifier en haut de plage à baie aux Prunes
Tortue imbriquée cherchant à nidifier en haut de plage à baie aux Prunes

Fin décembre 2012, l’heure était au bilan pour Julien Chalifour, en charge de l’antenne locale du réseau tortues marines.

Les chiffres :

  529 patrouilles ont eu lieu sur les dix plages désignées et
185 traces de montée de tortues ont été relevées par la cinquantaine d’écovolontaires, dont 107 traces fraîches.
58% des traces ont donné lieu à une ponte, principalement de tortues vertes et surtout sur les plages de baie Longue et de la baie aux Prunes.
Ces chiffres, nettement supérieurs à ceux de 2011, s’expliquent peut-être par le fait que l’on a observé de façon tout à fait empirique que le cycle de ponte des tortues vertes connaîtrait un pic tous les deux ans.
Ces mêmes tortues vertes ont pondu sur 65% de leur montée, alors que les tortues imbriquées n’ont réussi la même performance que sur 55% des sorties de l’eau.
Cette différence pourrait être due aux spécificités entre les deux espèces, les tortues vertes ne montant pas aussi haut que les tortues imbriquées et rencontrant donc moins d’obstacles pour creuser leur nid.
La Réserve note toutefois un léger recul des pontes de tortues vertes et soulève de nouveau la problématique des plages éclairées la nuit et de la musique forte, qui rebutent ces animaux sauvages.

Une torte à la porteTortue imbriquée

Le 4 septembre 2012 à 11 heures du matin, un couple de baigneurs appelle la Réserve pour signaler qu’une tortue imbriquée tente de creuser son nid, mais qu’elle bute contre le grillage et le portail d’une villa construite très en avant sur la plage. Julien chalifour se rend sur place et constate en effet que le pauvre animal tourne et vire en vain, pour finalement retourner vers la mer après une heure et demi d’efforts infructueux. le lendemain, à quelque distance de cette villa, un écovolontaire relève des traces de ponte et un nid, et l’on espère qu’il s’agit de la même tortue.
la Réserve saisit l’occasion pour remercier tous les écovolontaires, ainsi que tous les promeneurs qui l’ont appelée pour signaler la présence de tortues.

la campagne 2013 débutera bientôt. une session d’information pour les écovolontaires sera organisée en février.

 

Canard des Bahamas
Canard des Bahamas

En ce début d’année, l’heure est au bilan pour Julien Chalifour, chargé de mission scientifique à la réserve naturelle, concernant le suivi des oiseaux limicoles – inféodés aux étangs – ou des oiseaux marins.

DU COTE DES LIMICOLES

La richesse ornithologique reste fragile Le même protocole a été suivi tout au long de l’année, avec une visite mensuelle sur dix étangs de l’île.
Une soixantaine d’espèces de limicoles ont pu être observées à la longue-vue et comptées, ainsi que quelques espèces d’oiseaux marins, comme le pélican, qui fréquentent aussi les étangs.
Ces observations ont pour objectif de constater les fluctuations mensuelles de fréquentation de l’avifaune, selon les espèces.
En 2012, six espèces ont été plus particulièrement suivies, soit parce qu’elles sont patrimoniales – protégée, menacée ou rare – soit parce qu’elles nichent à Saint-Martin. Il s’agit du bihoreau violacé, de l’échasse d’Amérique, de la foulque caraïbe, de la grande aigrette, de la petite sterne et du canard des Bahamas.
Un rapport scientifique est en cours de rédaction.

DU COTE DES OISEAUX MARINSPetit Sterne

Les principales espèces ciblées sont le grand-paille-en-queue, le noddi brun et la petite sterne.

Déception concernant le grand-paille-en-queue : une dizaine d’individus seulement ont pu être observés en moyenne pendant la période de nidification à Tintamare, seule période où ces beaux oiseaux ne vivent pas en haute mer.
C’est une régression importante par rapport à 2010, même s’il reste à confirmer que le changement de protocole ne soit pas à l’origine de cette baisse.
Une certitude : l’interdiction de mouiller devant North Cove, à Tintamare, est plus que jamais justifiée, afin de respecter la tranquillité des oiseaux.

À Tintamare toujours, les effectifs sont en revanche stables chez le noddi brun.
Trente-huit individus en moyenne étaient présents à chaque comptage et trente-sept nids ont été dénombrés, dont les trois-quarts ont abrité des poussins, qui se sont envolés vers d’autres horizons depuis.

Observée en 2012 principalement de mai à septembre, la petite sterne affectionne le Grand étang des Terres Basses – en dehors de la Réserve –, où une dizaine d’individus étaient présents à chaque comptage. Globalement, vingt individus ont été observés sur l’ensemble des étangs, mais l’espèce fréquente aussi les pointes rocheuses, hors du territoire de la Réserve.
La petite sterne niche sur les bancs de sable et aucun nid n’a malheureusement été repéré – ni aucun poussin –, vraisemblablement en raison des importantes variations du niveau de l’eau dans les étangs. Du côté des oiseaux marins

La maîtrise des impacts anthropiques sur les espaces protégés

Tommy Vallon
Tommy Vallon

Une menace pour la biodiversité

Tommy Vallon, stagiaire à la Réserve naturelle, a pour mission de gérer la problématique des rongeurs introduits à Tintamare.
Friands d’oeufs, qu’ils soient d’oiseaux ou de tortues marines, ces mammifères menacent la reproduction du noddi brun, du grand-paille-en-queue et des tortues marines – toutes espèces patrimoniales. Il s’agirait d’une espèce de rat et d’une espèce de souris et notre stagiaire va dans un premier temps piéger ces rongeurs sans les tuer, pour les identifier.
Cette première étape sera vraisemblablement suivie de la régulation de ces espèces, suivant une stratégie bien définie.
Âgé de 24 ans, Tommy Vallon est étudiant à l’Université Antilles-Guyane et effectue à Saint-Martin son stage de fin d’études, dans le cadre de son master professionnel en écologie tropicale.

Les restes de pique-niques sont une source d’alimentation pour ces rongeurs. Veillez à ramener vos déchets à la maison!
20 kilos de poisson et une balance saisis

Une balance et une vingtaine de kilos de poissons ont été saisies par les gardes de la Réserve naturelle le 23 novembre 2012, sur le parking de l’observatoire aux Baleines, à Coralita.
Ce jour-là, deux gardes en patrouille de surveillance ont pu observer quatre individus équipés de fusils harpons et portant des sacs, alors qu’ils venaient de sortir de l’eau. Vérification faite, deux de ces pêcheurs amateurs étaient déjà connus de la Réserve et avaient fait l’objet d’une verbalisation qui les avait amené devant le tribunal correctionnel pour pêche interdite dans une réserve naturelle.
Environ vingt kilos de poisson avaient déjà été pesés et étaient emballés dans des sachets en plastique, prêts pour la vente.
Quatre procès-verbaux ont été dressés et les quatre pêcheurs comparaîtront devant le tribunal correctionnel.

La restauration des milieux et des populations dégradées

Ecole Elie Gibs au Galion

40 sacs de 200 litres emplis de déchets rejetés par la mer.
C’est le bilan du nettoyage de plage organisée au Galion par la brigade de prévention de délinquance de la jeunesse (BPDJ) avec une classe de CE1 et une autre de CM1 de l’école Élie Gibbs de Grand-Case, accompagnées de leurs enseignants. Les deux gendarmes de la BPDJ ont organisé l’opération sous forme de concours, grâce aux cadeaux remis par quelques sponsors, et les 47 enfants regroupés par équipe de six ont passé le littoral au peigne fin.
Seule la partie de la plage appartenant au Conservatoire du littoral et classée en Réserve naturelle était concernée, après le club de surf et jusqu’à l’observatoire aux baleines de Coralita, soit la partie la plus sauvage.
Rappelons que le Conservatoire du littoral est en cours d’acquisition des autres parcelles, dont une lui a déjà été attribuée, grâce à une procédure d’expropriation.

Mouillages antivol à l’îlet Pinel

À Pinel, afin d’éviter les vols récurrents de bouées de mouillage, les gardes de la Réserve naturelle ont remplacé les bouts allant du corps-mort à la bouée par de la chaîne de 12 millimètres.
Par ailleurs, trois bouées de mouillage au Rocher Créole et quatre à Tintamare ont été temporairement retirées, l’anneau scellé chimiquement sur le corps-mort nécessitant des travaux sous-marins de sécurisation.

 

L’optimisation des moyens pour assurer la qualité des missions

Claire Bissery - Biostatistician at the Ifremer in Brest
Claire Bissery - Biostatisticienne à l’Ifremer de Brest

Une boîte à outils statistiquespour une meilleure gestion

Dès le lancement du projet PAMPA, la Réserve naturelle de Saint-Martin a fait partie de la dizaine de sites pilotes qui ont permis de développer cet outil entre 2008 et 2011, avec le soutien de l’Initiative française pour les récifs coralliens (Ifrecor). PAMPA avait pour objectif de développer les indicateurs de la performance d’aires marines protégées dans l’outre-mer français, afin de fournir aux gestionnaires un logiciel leur permettant d’améliorer le traitement de toutes les données scientifiques collectées, en fonction de leur plan de gestion. Le 14 décembre 2012, Claire Bissery, biostatisticienne à l’Ifremer de Brest et accompagnatrice permanente du projet, est venu restituer le résultat de ce travail à l’équipe gestionnaire et aux membres du conseil d’administration. Grâce au nouveau logiciel, la Réserve pourra rendre compte de l’avancée des différentes missions inscrites à son plan de gestion.

La communication et l’éducation environnementale

Charpentiers au travail sur le sentier © Conservatoire du Littoral

Démarré en septembre 2012, le chantier de création du sentier de découverte de l’étang de la Barrière, à Cul-de-Sac est ouvert au public.
Ce sentier en bois sur pilotis va permettre la découverte de la mangrove, écosystème fascinant dominé par les palétuviers et lieu de prédilection de plusieurs espèces d’oiseaux.
Le tracé a été adapté de façon à minimiser l’impact de l’aménagement sur les nombreux oiseaux qui fréquentent cette zone humide sensible.
Il prend également en compte les remarques du conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN). Une signalétique pédagogique présentant, l’étang, la mangrove et la faune associée est en cours de réalisation.
La vocation de ce sentier est à la fois pédagogique et touristique.
L’entrée se situe non loin de l’embarcadère pour l’îlet Pinel. Élaboré par le Conservatoire du littoral, cofinancé grâce à des fonds de l’État et de l’Europe, le sentier sera officiellement inauguré à l’occasion du Conseil des rivages français d’Amérique – réunion annuelle du Conservatoire du littoral à l’échelle des Antilles françaises, de la Guyane et de Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette rencontre se tiendra en avril 2013 à Saint-Martin.

Point de vue sur la mangrove et les échasses d’Amérique © Conservatoire du littoral

Tout savoir sur le CRFA

le conseil des Rivages français d’amérique (CRFA) rassemblent des élus de saint-martin, saint-barth, guadeloupe, martinique, guyane et saint-Pierre-et-miquelon.
L’intérêt que portent les élus à la sauvegarde de leur environnement est à la hauteur de leur implication dans le CRFA : une centaine d’entre eux participeront au prochain cRfa organisé à saint-martin en avril 2013. ils valideront le programme et les nouveaux périmètres d’intervention foncière du conservatoire du littoral, avant leur présentation au conseil d’administration du conservatoire.

 

Un nouveau site internet pour la Réserve
Un nouveau site internet pour la Réserve

Enfin, la Réserve naturelle de Saint-Martin dispose d’un véritable site internet.
À découvrir absolument, sur www.reservenaturelle-saint-martin.com.
Esthétique, attractif et informatif, le site est bilingue français-anglais et constitue une très belle vitrine pour l’activité touristique au niveau international. Il permet également à la Réserve de mieux faire connaître ses actions localement et met en avant les opérateurs touristiques partenaires de la Réserve.
L’ensemble des documents scientifiques élaborés par la Réserve y sont mis en ligne, ainsi que le plan de gestion, une revue de presse, les archives du journal de la Réserve et des rapports d’activité annuels.Site de la Réserve

Signing of the agreement between Mr. Arlhac and Romain Renoux © St Martin’s Week
Signature de la convention entre M. Arlhac et Romain Renoux © Saint Martin’s Week

Après le collège de Quartier d’Orléans et le lycée des Îles du Nord, c’est au tour du collège Soualiga de passer une convention de partenariat avec la Réserve naturelle.
La signature entre le principal, M. Arlhac, et Romain Renoux, le directeur de la Réserve, a eu lieu le 27 novembre 2012.

Cette convention s’inscrit dans la mission d’éducation à l’environnement qui revient à la Réserve et s’articule sur cinq axes: 

L’organisation de conférences au collège par les agents de la Réserve.

L’accompagnement des élèves à l’occasion des sorties pédagogiques sur les sites terrestres et marins de la Réserve et du Conservatoire du littoral.

La participation des élèves à des chantiers école de restauration écologique des milieux, ainsi qu’à des nettoyages de sites. 

La participation d’une classe à la rédaction d’articles dans le journal de la Réserve.

L’assistance de la Réserve sur la zone de baignade du Galion, en collaboration avec les professeurs d’EPS.
La première conférence a été assurée par Romain Renoux, le 21 décembre, et les enseignants du collège sont incollables depuis sur le rôle de la Réserve naturelle et les enjeux en matière de préservation de l’environnement sur son territoire.

Le renforcement de l’intégration régionale

Coast guards in front of Diamond Rock © Nicolas Boulard
Les gardes du littoral devant le rocher du Diamant Coast guards in front of Diamond Rock © Nicolas Boulard

240 gardes sur les rivages de France

Du 9 au 10 octobre 2012, à Langueux (non loin de Saint-Brieuc) Steeve Ruillet a rejoint les 240 gardes invités tous les trois ans au forum national des gardes du littoral.
Ces journées d’échange, organisées par Rivages de France et le Conservatoire du littoral, ont eu pour thème principal le métier de garde du littoral et son évolution depuis une dizaine d’années.
«Ces échanges entre gardes de métropole et d’outre-mer nous font réaliser que les problématiques sont identiques, malgré la spécificité de nos îles,» nous dit-il

La Réserve et la Collectivité de concert en Martinique

Le garde-chef Franck Roncuzzi et le garde Christophe Joe ont participé en décembre, en Martinique, à la seconde rencontre interrégionale des gardes du littoral des rivages français d’Amérique, organisée tous les trois ans par le Conservatoire du littoral et Rivages de France, l’association nationale des gestionnaires d’espaces naturels littoraux et lacustres.
Franck Roncuzzi et Christophe Joe ont témoigné des différentes missions qu’ils rencontrent au quotidien dans l’exercice de leur métier. Saint-Martin était également représenté par Michel Hamlet, agent de la brigade territoriale de l’environnement et garde du littoral depuis une formation proposée par le Conservatoire du littoral pour deux agents de la Collectivité.
«Cette rencontre de tous les gardes ultramarins a été très réussie et a renforcé notre sentiment d’appartenance au même réseau,» constatent Franck et Christophe.

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